EDITO

Un signe de bonne santé de la démocratie en Algérie

Le décret présidentiel, portant convocation du corps électoral a été signé hier par le chef de l’Etat. Bien avant cet acte juridico-institutionnelle, le prochain scrutin est entré par la grande porte dans les discours de la classe politique. Ce rendez-vous mobilise l’ensemble des partis politique, sans exception aucune. Il est clair que cet empressement à «réveiller» la base partisane, à conclure des alliances électorales est on ne peut plus positif pour le pays, puisqu’il renvoie à un consensus autour de la nécessité du suffrage universel associant le peuple dans les décisions les plus stratégiques. Quoi de plus stratégique que d’élire un homme ou une femme pour veiller aux destinées de la République pendant les cinq prochaines années. C’est là un signe de bonne santé de la démocratie en Algérie. Que la scène nationale s’intéresse de très prêt à ce rendez-vous politique majeur appelle les observateurs à constater une évolution notable de la pensée politique algérienne, ces cinq dernières années. Il est vrai qu’en temps le pays a connu un mouvement populaire d’envergure inédite dans le monde, confirmant la maturité politique de la société et son désir de démocratie apaisée.
Cela n’empêche pas les mêmes observateurs, dont la presse nationale de se poser la question de savoir, qui, sans avoir la moindre chance de compter l’échiquier partisan, pour la simple raison qu’il a déjà plusieurs nationalités, fera en sorte à dire exactement le contraire de ce qu’il a avancé quelques jours auparavent, juste pour amadouer une partie de l’opinion qui ne voit pas d’un bon œil les attaques mesquines contre le pays, pilotées de l’étrangers ? Une première étape, histoire de montrer patte blanche avant de passer à une phase plus offensive, en se drapant de principes démocratiques occidentaux.
Il n’est pas besoin de chercher trop loin. Tout cet activisme actuellement sous-jacent, mais qui pourrait émerger avec la campagne électorale est principalement le fait exclusif d’une nébuleuse qui entend profiter de la période de débats qui dominera la scène nationale, pour tenter des manœuvres suspectes à l’effet de mettre en doute la volonté de l’Etat de démocratiser l’acte politique en Algérie. Cette nébuleuse emploie un ramassis de vendus, sans cesse renouvelé. Des énergumènes que recrutent quelques ONG connues pour leur hostilité envers l’Algérie sont partout sur les réseaux sociaux et vendent un prétendu discours moderniste, mais qui au fond a déjà produit des dégâts incommensurables dans d’autres régions du monde. Le mode opératoire de cette nébuleuse ne change pas. L’attaque se produit en période de campagne électorale. On commence par décrédibiliser tous les candidats de l’opposition à l’exception d’un seul et finalement accuser l’Etat d’avoir fraudé. Cela s’est déjà produit ailleurs en Afrique, en Europe et en Asie. Mais pour l’Algérie, ils auront beaucoup de mal, pour la simple raison que leur «candidat» n’existe pas.
Par Nabil.G

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