Un weekend tragique : les plages non autorisées à la baignade continuent d’endeuiller des familles
Malgré les appels incessants de la protection civile et des services concernés aux estivants pour éviter la baignade dans les plages non autorisées à la baignade à Oran, ces endroits continuent de faire des victimes et d’endeuiller des familles.
Ce dernier week-end a été tragique à Oran, avec le repêchage d’une personne noyée et les recherches de deux autres noyés. Tous des jeunes qui se sont aventurés dans des plages non autorisées à la baignade.
Vendredi dernier, la protection civile à Oran a annoncé que les recherches se poursuivent pour trouver une personne noyée à la plage de la Madrague non autorisée à la baignade à Ain El Türck. Le lendemain, les plages interdites à la baignade ont encore fait des victimes, où le corps d’une jeune noyé âgé de 17 ans a été repêché par les éléments de la protection civile à la plage Jeunet dans la commune d’Oran, 24h après le début des recherches de la victime.
Sa dépouille a été transférée vers la morgue de l’établissement hospitalier universitaire d’Oran (EHU). Durant la même journée, les recherches ont été lancées pour tenter de retrouver un jeune noyé âgé de 20 ans qui a été porté disparu à la plage rocheuse non autorisée à la baignade à St-Rock dans la commune d’Ain El Türck. Tous les moyens humains et matériels de la protection civile de recherche en mer ont été mobilisés pour enfin retrouver la victime le lendemain matin, Deux nouveaux noyés disparus ont été également enregistrés à la plage de Dhalise á Gdyel.
Le premier un jeune âgé de 17 ans a été sauvé mais le corps du deuxième âgé de 9 ans a été repêché par les pompiers avant-hier, Ces noyades tragiques démontrent encore une fois que les estivants et surtout les adolescents ne doivent jamais se baigner dans des plages non autorisées à la baignade.
En effet, l’un des grands risques qui guette les baigneurs à Oran est celui des plages non autorisées à la baignade, où certains d’entre eux n’hésitent pas à s’aventurer dans ces endroits sans se soucier du danger de chute et de noyade, vu que ces plages ne disposent d’aucun dispositif de sécurité et sont situées dans des endroits isolés. La protection civile à Oran lance périodiquement des appels afin d’éviter ces endroits qui endeuille a chaque saison estivale des familles qui perdent leurs proches lors d’une baignade dans ces plages. Les fonds profonds et les rochers à fleur d’eau sont de véritables pièges pour les estivants. Ces derniers affluent malgré le risque sur ces plages. Une négligence qui pousse des jeunes à braver le danger et s’y rendent au mépris des consignes de la Protection civile et surtout au péril de leurs vies.
Fethi Mohamed