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Une course pour une Algérie forte et unie

L’enjeu majeur de ces élections présidentielles est sans aucun doute le taux de participation. C’est en tous les cas ce qui revient souvent dans les meetings et rencontres de proximité des trois candidats et de leurs représentants. Il faut se rendre massivement aux bureaux de vote le 7 septembre prochain. Que chaque citoyen exprime sa voix, son choix, car ce jour là, il est le seul maître.

Seul maître pour choisir le candidat qu’il juge à même de pouvoir faire face aux grands défis qui attendent la nation. Il est seul maître pour donner, à travers le candidat qu’il choisira, un cap à tout le pays. Face aux grands bouleversements qui secouent le monde aujourd’hui, et qui seront encore plus déstabilisants dans les prochaines années, le pays a besoin d’un homme fort. Fort de par sa personnalité et fort surtout par le plébiscite que lui accordera le peuple.

Les trois candidats, à chacune de leur étape de campagne, insistent sur le fait que le pays doit sortir encore plus fort de ces élections. Un pays où l’unité nationale doit primer sur toutes les autres considérations. Pour cela chacun d’eux déroule sa vision, son programme et son projet pour édifier une nation forte où aucun Algérien ne sera laissé au bord de la route. Toutes les couches sociales, de la jeunesse aux femmes, des étudiants aux apprenants, des travailleurs aux chômeurs ont une place dans la stratégie des prétendants à la magistrature suprême.

C’est le dénominateur commun dans cette campagne électorale, dont le vainqueur aura à mener le pays vers les rives de la sécurité. De mettre en place les meilleurs moyens et mécanismes pour édifier une économie performante et solide. L’homme qui sortira vainqueur des urnes aura la lourde tâche de doter le pays de cette force dans tous les domaines et à tous les niveaux pour lui garantir une place de choix dans ce monde en perpétuel changement.

Cette campagne électorale qui est déjà à la moitié de chemin a permis, dans un climat serein et démocratique, aux citoyens d’avoir une idée assez précise sur les programmes et la personnalité des trois candidats. Chacun, d’entre Youcef Aouchiche, Hassani Cherif Abdelaali, Abdelmadjid Tebboune, a pu dans un cadre démocratique, libre et sans contraintes, rencontrer les citoyens aux quatre coins du pays et exposer ses idées et ambitions pour l’Algérie de demain. l’Algérie des cinq prochaines années.

La semaine prochaine, qui est la dernière de cette campagne électorale haletante, sera déterminante dans le choix final. Car après il y aura le silence électoral et la seule voix qui peut s’exprimer sera celle du citoyen un certain 7 septembre.

Par Abdelmadjid Blidi

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