L’Algérie a réussi, au cours des trois dernières années, sous la conduite du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à mener à bien une expérience démocratique et de développement pionnière à partir d’une transition politique harmonieuse conforme aux principes constitutionnels et à la volonté populaire et d’une relance économique basée sur la valorisation des capacités nationales et la libération des initiatives et des énergies de la jeunesse.
Cette expérience a été mondialement louée par plusieurs organismes onusiens et laboratoires de recherche spécialisés qui ont été unanimes à saluer, à travers les différents rapports et observations publiés, les résultats positifs des chantiers de réforme entamés par M. Abdelmadjid Tebboune, après avoir été élu président de la République en décembre 2019, et ce, à travers une stratégie globale fondée sur une vision politique claire à laquelle a adhéré le peuple algérien et les différentes forces vives du pays.
Le Président Tebboune a livré, dans son premier discours après sa prestation de serment, les principaux axes de cette stratégie dont l’objectif, a-t-il dit, est «de rétablir la confiance du peuple en son Etat et assurer sa mobilisation (peuple), afin de garantir sa stabilité et son avenir», tout en restaurant l’autorité de l’Etat, en «classant les priorités et en répondant aux aspirations profondes et légitimes du peuple au changement radical du mode de gouvernance».
Le grand chantier de la restauration de l’autorité de l’Etat a été amorcé par le parachèvement de l’édification institutionnelle, parallèlement à la moralisation de la vie publique, la lutte contre toutes les formes de corruption et la consécration de l’indépendance de la Justice qui poursuit sa guerre contre tous ceux qui ont porté atteinte aux institutions et pillé l’argent public.
Le pays a ainsi franchi, avec ses institutions et ses instances constitutionnelles, une étape dévoilant les contours de l’Algérie nouvelle confiante en l’avenir.
Plus de 80% des 54 engagements du Président de la République ont été ainsi consacrés.
Le pays a franchi des étapes importantes et avance à pas fermes vers le summum, sa place méritée et naturelle.
Le processus épineux de réédification s’est réalisé en un temps record et dans une conjoncture géopolitique et économique difficile, le Président de la République ayant préparé le terrain en lançant des concertations élargies avec tous les partenaires politiques, économiques et sociaux, en vue de réaliser un consensus autour des questions nationales importantes et de former un front national pour relever les défis auxquels fait face l’Algérie.
L’Algérie nouvelle a poursuivi, durant cette année, l’édification institutionnelle en garantissant la consécration des principes de la démocratie participative, l’indépendance et la souveraineté de la prise de décision et la lutte contre la corruption.
Pour ce faire, le Président de la République a procédé à l’installation
des membres du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ) et du Haut Conseil de l’Energie, outre l’Inspection générale de la présidence de la République qui figure parmi les principaux engagements du Président Tebboune pour rétablir la confiance du citoyen, à travers le contrôle du travail des responsables et en veillant à la mise en œuvre des décisions gouvernementales et à l’application des lois de la République.
L’installation de ces instances constitutionnelles intervient après celles mises en place ou dont les structures ont été renouvelées durant les deux premières années du mandat du Président Tebboune, et relatives aux trois pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire, et ce, dans le cadre de la reconstruction d’institutions jouissant de la confiance du peuple, préservant ses droits et consacrant les libertés publiques.
Cette démarche a été saluée par les pays membres du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies qui ont été unanimes à souligner, lors de l’examen du 4ème rapport périodique global de l’Algérie en novembre dernier, le succès de l’Algérie dans l’édification d’un socle institutionnel solide pour la promotion des droits fondamentaux et des libertés publiques, ainsi que l’efficacité des ateliers de réforme ouverts à cet effet.
Le citoyen au centre des priorités… la protection de son pouvoir d’achat, une bataille constante
Concernant le caractère social de l’Etat, le président de la République a affirmé qu’il s’agit d’»une conviction ferme à laquelle on ne renoncera pas» et ce à travers des mesures de soutien au pouvoir d’achat du citoyen, en dépit de la conjoncture économique difficile en raison des répercussions de la crise sanitaire mondiale.
Dans sa troisième rencontre avec les walis de la République en septembre dernier, le Président Tebboune a promis que l’année 2023 s’accompagnera de nouvelles mesures au profit du simple citoyen qui demeure, a-t-il dit, «la priorité et au centre des préoccupations de l’Etat».
Le projet de loi de finances (PLF) 2023 a renforcé les acquis sociaux à la faveur de ses dispositions visant à améliorer le pouvoir d’achat du citoyen, maintenir la subvention des produits de large consommation et augmenter les salaires, sans l’introduction de nouvelles taxes.
Les dispositions pratiques en matière de lutte contre toute forme de spéculation qui a accablé le citoyen, ont permis de redresser la situation après la stabilisation des opérations d’approvisionnement et la disponibilité des produits.
Le Président Tebboune a également ordonné de préparer les textes d’application relatifs à l’augmentation des salaires, des pensions de retraite et de l’allocation chômage pour procéder au versement des augmentations à compter de janvier 2023.
Le président de la République avait déjà ordonné l’exemption de tous les salariés dont les revenus ne dépassent pas les 30.000 de DA, de l’Impôt sur le revenu global (IRG), et la réduction de l’IRG au profit de plus de neuf (9) millions de citoyens.
Globalement, le budget annuel affecté aux transferts sociaux, directs et indirects, a dépassé les 5.000 milliards de DA.