Une guerre sans merci

La guerre que mène l’Algérie contre les gans de trafiquants de drogue est une guerre implacable qui sera menée à bout pour faire face à l’un des fléaux les plus destructeurs qui menace les pays.
Un objectif encore réaffirmé par le ministre de la justice, garde des Sceaux, Lotfi Boudjemaa, qui a indiqué que la situation est grave, et qu’il s’agissait d’une guerre contre l’Algérie. L’Algérie qui est déterminée “ grâce à ses hommes loyaux des corps de sécurité et de l’Armée nationale populaire” à neutraliser les bandes de trafiquants de drogue, a encore indiqué le ministre de la Justice, qui na ajouté que “la justice sera intransigeante et les éradiquera”.
Ainsi en plus de la guerre menée chaque jour sur le terrain par les différents corps de sécurité pour faire face à ce trafic dont l’origine est le Maroc, l’Algérie se donne les outils juridiques pour mieux y faire face, à travers le projet de loi relatif à la prévention contre la drogue.
Concernant la sévérité des peines contenues dans cette nouvelle loi face à un phénomène de plus en plus menaçant et d’une grande dangerosité pour le pays, le ministre a indiqué que l’Algérie “ en tant qu’Etat est souveraine pour prendre n’importe quelle décision pour lutter contre le crime selon la manière qu’elle juge la plus appropriée”. Et au vu de la gravité de la situation, a encore indiqué le ministre de la justice, l’Etat algerien a estimé que cela “exige l’activation de la peine capitale”.
Le ton est donné, et l’Etat algérien se dote de tous les moyens léguax pour faire face à une situation qui ne peut plus durer, car c’est aujourd’hui une menace première pour le pays et en particulier pour la jeunesse algérienne qui est visée à travers ce flux permanent de millions de tonnes de drogue qui entrent dans notre pays. Des drogues qui ont une provenance claire et connue puisqu’il s’agit du Maroc où le régime du Makhzen utilise tous les moyens pour nuire à notre pays.
Aujourd’hui, il est clair que la lutte contre le trafic de drogue entre dans une nouvelle ère et les semaines et prochains mois ne manqueront pas de confirmer cette nouvelle tendance, qui à coup sûr, réduira de beaucoup les ravages de ce poison qui doit être combattu de la plus ferme des manières.
Par Abdelmadjid Blidi