EDITO

Une nouvelle réalité économique

L’économie algérienne se porte bien et est depuis ces dernières années sur une courbe ascendante. Les chiffres officiels le confirment. Et pas seulement, puisque les institutions internationales reconnaissent cette bonne santé économique comme l’indiquent les derniers rapports de la Banque mondiale ( BM) et du Fonds monétaire international FMI). Des performances qui sont d’autant à saluer malgré la crise sanitaire du COVID 19 qui a quelque peu retardé cette relance remarquable à tous les niveaux.
Des chantiers gigantesques ont été entrepris ces quatre dernières années et ont été menés tambour battant, car la vision était globale et harmonieuse. Cette synergie a permis des performances qui ont touché tous les secteurs. Une intelligence et une vision judicieuse qui ont prouvé une efficacité redoutable, et tout cela sans que les prix du pétrole n’aient atteint des cimes. Ce qui est une autre preuve d’une gestion financière rigoureuse
Un travail acharné qui s’est traduit concrètement sur le terrain et qui a permis aux entreprises algériennes de grandement contribuer à satisfaire le marché local et même à exporter comme jamais l’Algérie n’a pu le faire depuis son indépendance. Le grand objectif de ne plus dépendre des seuls rentrées des hydrocarbures n’est plus un slogan creux, mais une réalité palpable qui se vérifie chaque jour sur le terrain. Les produits algériens ont gagné en quantité et en qualité et sont devenus très concurrentiels sur le marché international. Le label algérien est devenu un label qui bouscule sérieusement la hiérarchie mondiale et avec lequel il faut désormais compter.
La loi de finances 2025 maintient le même cap et la même cadence, et tend à garder cette nouvelle dynamique en apportant ce plus qui permettra des avancées encore plus importantes.
Un état de fait réitéré par le ministre des Finances Laaziz Faid qui a souligné, lors de la présentation du PLF devant le Conseil de la nation, que la résilience de l’économie algérienne se poursuit, ce qui «apparait clairement à travers l’amélioration des indicateurs macroéconomiques qui témoignent de la poursuite de la croissance soutenue, notamment à travers l’activité enregistrée hors hydrocarbures, de l’excédent de la balance de paiement et des accumulations des réserves de change», ajoutant que «les efforts consentis ces dernières années ont permis de réunir les conditions favorables pour atteindre un taux de croissance de 4,4%, selon les prévisions de clôture», en maintenant le niveau de la dette publique à moins de 50% du Produit intérieur brut (PIB), ce qui confirme la soutenabilité de la dette par rapport à la norme internationale applicable estimée à 60%. Le ministre Faid a estimé que la valeur du PIB nominal de l’Algérie, qui a atteint près de 267 milliards de dollars en 2023, est considérée comme «l’indicateur le plus révélateur du niveau de l’économie nationale», ce qui lui permet d’occuper la troisième place en Afrique, après l’Afrique du Sud et l’Egypte.

Par Abdelmadjid Blidi

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