EDITO

Une rencontre qui a fait bouger les choses

Si la 4e édition de l’IATF, organisée du 4 au 10 septembre à Alger, était d’abord une rencontre économique, il n’en demeure pas moins que ses objectifs et ses matérialisations ont bien dépassé ce seul cadre. Cette édition a ainsi porté l’extraordinaire capacité des pays africains à changer les donnes actuelles, et surtout à se positionner comme des forces capables de tenir la concurrence avec bien d’autres nations, aujourd’hui classées plus en avant.
L’Afrique c’est réellement l’avenir, et pas uniquement pour les peuples africains, mais pour les différents pays au monde. C’est ici que se dessineront les nouveaux caps du développement international. Car en face, les taux de croissance dans les plus pays industrialisés sont sinon nuls du moins très insuffisants, dépassant difficilement dans les meilleurs des cas les 2%, alors qu’en Afrique le taux en moyenne est de 5% et plus.
La rencontre d’Alger a eu le mérite de mettre en avant cette prise de conscience sur les potentialités immenses du continent et surtout sa capacité à relever les défis et dépasser les obstacles que l’on croyait insurmontables. La réussite éclatante de cette édition de l’IATF à Alger a changé beaucoup de choses, et ses répercussions, au-delà des chiffres excellents qu’elle a réalisés, ouvrent surtout des perspectives énormes pour les peuples africains. Avec cette conviction, aujourd’hui palpable, que les pays du continent ont beaucoup à gagner en intensifiant leurs échanges économiques et commerciaux.
L’Afrique veut et peut désormais se placer comme une entité unie et soudée bien déterminée à changer l’état actuel des choses. Et c’est justement ce qu’a mis en avant, avec des mots forts, le ministre algérien des Affaires étrangères, M. Ahmed Attaf, qui a indiqué dans une conférence de presse organisée au siège du ministère ce samedi que “l”Afrique n’accepte plus le fait accompli ni les rôles secondaires au sein des organisations économiques internationales, mais elle a adopté une stratégie intégrée de renaissance, fondée sur des partenariats équilibrés, sur un pied d’égalité et sur le partage des bénéfices” avant d’ajouter que “le continent mise désormais sur sa force collective pour assurer sa renaissance”, soulignant “que bien que la conjoncture internationale ait été peu favorable aux ambitions africaines, elle a servi de catalyseur pour l’Afrique afin de combler ses faiblesses”.

Par Abdelmadjid Blidi

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