EDITO

Les martyrs sont éternels

La journée d’aujourd’hui est spéciale dans la mémoire collective des Algériens. Elle est dédiée aux million et demi de Chouhadas. Décrété en 1990, sa commémoration nous rappellera à quel point l’indépendance a été chèrement acquise. C’est grâce à tous nos martyrs que nous fêtons depuis 61 ans la fête de l’indépendance. Nous leur devons une reconnaissance éternelle et l’obligation de préserver leur mémoire.
Nos héros ne sont plus de ce monde. C’est principalement la grande leçon de la révolution algérienne. S’il fallait en trouver un après les martyrs, ce serait le peuple, dont sont issus ces hommes et ces femmes qui ont donné leur vie pour que vive la nation algérienne. Cette nation a étonné la planète entière à plusieurs reprises. L’Algérien vivant n’est pas un héros, c’est un être de chair et de sang qui poursuit un objectif précis, celui de vivre libre, indépendant sans tutelle de quelque nature qu’elle soit. Si l’on sondait ce peuple, on trouverait personne qui se qualifie de héros. Mais lorsque les circonstances l’obligent, il accomplit des miracles. S’il s’en sort vivant, il redevient un citoyen comme un autre. Et s’il y laisse sa vie, la communauté en fera son héros. Les Algériens ont eu leurs martyrs durant la guerre de libération nationale, la lutte contre le terrorisme, mais également lors des inondations de Bab El oued et les incendies de Kabylie. Cela sans oublier tous ces héros anonymes.
Aujourd’hui encore, les Algériens de toute condition et de tout bord considèrent à sa juste valeur le grand sacrifice de chaque Chahid. La reconnaissance ne peut être qu’éternelle et sur ce plan, aucun message, ni campagne insidieuse destinée à atteindre notre moral ne pourra réussir. Qu’ils disent ce qu’ils veulent, qu’ils montent une armée de «communicateurs» pour nous faire douter de la grandeur de notre révolutions des lourds sacrifices, ils ne parviendront pas à nous faire entrer dans la tête qu’une autre solution était possible, qu’il aurait été plus judicieux de mettre de côtés nos militants et les remplacer par de petits politiciens à la petite semaine. Non. Il n’est pas question, pour tout Algérien, de douter.
Tout le monde aura constaté que la machinerie contre-révolutionnaire n’a jamais cessé de fonctionner pour défendre des positions qui ne sont bien entendu pas les nôtres. Les forces colonialistes et néocolonialistes sont dans leur rôle. C’est tout à fait logique qu’ils tentent ce qu’ils peuvent pour récupérer sur le papier et via les écrans de télé un pays perdu qu’ils pensaient être le leur et qui a été récupéré par ses enfants. Mais en ce jour du Chahid, les Algériens persistent et signent en renouvelant leur entière reconnaissance aux héros de Novembre…
Par Nabil.G

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