Une rencontre qui fera date
Dans la vie des nations, il y’a des moments qui font date. Et la rencontre entre le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et son homologue mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, fera, sans aucun doute, date dans les relations entre les deux pays frères, et au delà, dans les relations avec toute l’Afrique de l’Ouest. L’ambition économique et commerciale entre les deux pays n’a d’égal que les grands développements dans les relations politiques qui ont connu ces derniers temps un raffermissement remarqué.
Cette rencontre entre les deux chefs d’État qui a eu lieu ce jeudi à Tindouf vient couronner une série de rencontres entre les hauts responsables et les ministres des deux pays. Des rencontres qui ont connu un rythme soutenu et qui ont permis de lever tous les obstacles qui pourraient fléchir ou retarder ce rapprochement exceptionnel. Il faut dire que la volonté et les dispositions sincères et surtout le respect, la confiance et la forte relation personnelle entre les deux présidents, ont été pour beaucoup dans la mise en œuvre des ambitions, touchant tous les secteurs, entre les deux pays frères.
Les projets stratégiques qui ont été initiés par les deux présidents ce jeudi, donnent une dimension encore plus profonde aux relations déjà séculaires entre Alger et Nouakchott. Le lancement de la réalisation du grand projet de la route entre Tindouf et Zouérate, longue 800 kilomètres, par des entreprises algériennes où seront installées des stations essence de Naftal, est un modèle du genre dans les relations entre les pays africains, d’autant plus que cette infrastructure ne bénéficiera pas uniquement à l’Algérie et à la Mauritanie, mais aussi à tous les pays du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest, et créera une dynamique commerciale et économique qui changera grandement la donne dans tout le continent africain.
En plus de cela, l’Algérie à travers ses investissements et son engagement infaillible, est en train de donner une relance remarquée à l’Union du Maghreb Uni (UMA). Ce qui a été décidé avec la Tunisie, à l’occasion des commémorations des évènements de Sakiet Sidi Youssef, et les grands projets qui ont été débattus avec les frères lybiens lors de la visite du ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, à Tripoli, remettent ce grand projet de l’UMA, auxquels ont toujours aspiré les peuples de la région, sur de bons rails. Et l’Algérie y travaille avec dynamisme, sincérité et un grand engagement, au contraire de ceux qui ne travaillent qu’à la divsion des peuples et à l’installation de l’ennemi sioniste comme un poison dans notre région.
Par Abdelmadjid Blidi
