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AÏN EL TÜRCK:
Une saison estivale sur les chapeaux de roue

L’avantage d’avoir profité, à l’instar de centaines de communes du pays, d’importants travaux aménagements et d’embellissement, réalisés à coup de pompe en prévision des jeux méditerranéens d’Oran, ne semble pas avoir été mis à profit dans la commune d’Aïn El Türck et ses localités limitrophes pour avoir une saison estivale, non pas idéale, mais du moins correcte sur le plan des commodités et de l’animation.

D’autant plus que cela s’ins crivait dans la continuité de l’euphorie qu’avaient engendré les joutes sportives et la haute ambiance qui y prévalait durant toute la période des compétitions. Il est vrai aussi que l’organisation de ces jeux, qui au demeurant, ont été une totale réussite, a plus ou moins boosté l’attractivité sur la région côtière de la corniche oranaise puisque ce sont des milliers de famille et de groupes de jeunes qui y ont afflué en ce mois de juillet pour des séjours en location dans des résidences chez des particuliers ou encore, pour les plus nantis, dans des complexes touristiques, avec toutefois cette pointe d’amertume.

La surprise des coupures d’électricité ou d’eau potable, bien que saccadées, ce fut tout de même pour nombre de familles un aspect de désappointement, pour ce que cela provoque comme désagréments et de ressentiments. Pour tout vacancier, vacances riment avec loisir et animation nocturne, mais quand cela vient à manquer, le plaisir est diminué même si, avec ce temps caniculaire, la quête d’un brin de fraîcheur est devenue, elle-même un vrai plaisir. Il n’empêche que, derrière une véritable prise en charge de la saison estivale sous tous ses aspects, il est escompté les retombées économiques et fiscales pour la localité et ses habitants et que des efforts supplémentaires devaient être déployés. Une station balnéaire est un gisement touristique qui vit de ses potentialités et de ses propres ressources.

Développer l’attractivité, c’est aussi se doter d’une salle de cinéma fermée ou en plein air, d’un théâtre (existant mais squatté par des familles), d’un musée aquatique, etc. Et dire que 30 années en arrière, tous ces équipements existaient, avant qu’ils ne soient bannis. Aujourd’hui, le seul sentiment de satisfaction vient des services de sécurité tous corps confondus qui assurent la quiétude et la sécurité des citoyens. Au niveau des responsables locaux, c’est un sentiment de devoir accompli qui prévaut, alors que l’opportunité de développer sa région s’offre sous leurs yeux.
Karim Bennacef

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