Variole du singe : mise en place d’une cellule de surveillance
Après près de deux ans de lutte contre la pandémie planétaire de la covid 19, l’Etablissement hospitalier universitaire 1er Novembre 1954 se mobilise de nouveau pour déployer son armée blanche dans le cadre d’un nouveau front de bataille qu’il vient de lancer. Il s’agit de la lutte contre la variole du singe appelée sous le nom scientifique de l’infection à Mpox.
Passée à l’acte dans le cadre des mesures anticipatoires, la direction de cet hôpital a, à lors de la réunion tenue en fin de semaine passée, mis en place une cellule de surveillance, quoi qu’aucun cas n’est jusqu’ici signalé. La même réunion a également été sanctionnée par la mise en place d’un pavillon dédié exclusivement à la lutte contre cette infection et la désignation d’un coordinateur médicale devant assurer la coordination entre les différents services mobilisés aux fins de faire face à cette infection, en plus de la préparation des équipes médicales à déployer également dans ce nouveau front de bataille, la lutte contre la variole du singe. Telles sont en somme les démarches phares décidées et avalisées au plus haut niveau pour qu’elles soient applicables au niveau local, notamment dans les hôpitaux en prenant en compte que le personnel médical est mobilisable à la moindre menace sanitaire se profilant à l’horizon. Etant donné que la situation est rassurante vu qu’aucun cas n’est relevé aussi bien à Oran qu’ailleurs, le corps médical ne compte, en revanche, aucunement rester les bras ballants en se préparant d’emblée, car la pandémie est aux portes de plusieurs pays, qu’aucun relâchement n’est toléré. Bien que le pays ne soit pas actuellement considéré comme une zone à haut risque, le risque de la prolifération de cette maladie n’est tout de même pas écarté. L’alerte est ainsi tirée par l’Agence nationale de sécurité sanitaire, l’ANSS. Cette maladie est d’autant plus menaçante vu sa propagation rapide que d’importantes décisions sont prises en Algérie, dans le cadre d’une démarche proactive dans le cadre de prévention rigoureuse. La situation d’alerte est activée en Algérie dans le cadre de la mise en place d’un plan national de veille et de riposte par le ministère de la Santé. En décidant de cette démarche, l’on a jugé utile de prendre en considération le contexte géographique et la hausse de la mobilité des citoyens un peu partout dans le monde, d’où des mesures et des moyens préventifs à prendre à la hauteur de l’événement mais également de la menace qui pèse sur le continent africain, d’où la surveillance accrue des frontières.
Yacine Redjami
