44 familles sinistrées de Mers El Kébir évacuées et relogées à Chahariya
Quarante quatre (44) familles sinistrées de Mers El Kébir ont été relogées, jeudi matin, dans une cité nouvellement réceptionnée, située dans la commune de Chahariya, dépendante administrativement de la daïra d’Arzew.
Vingt deux (22) de ces familles occupaient depuis des années un ancien cantonnement de la gendarmerie, situé au lieudit Sardina et dont la réalisation remonte à 1933, qui tombait en ruine et risquait à tout moment de s’effondrer sur ses occupants. Les vingt deux (22) autres avaient élu domicile dans des habitations rudimentaires, en état de dégradation avancée, dans le quartier Nakhil. Après l’évacuation des occupants, les engins sont aussitôt entrés en action pour procéder à une opération de démolition des deux lieux en question. Notons que cette opération, qui était tant attendue par ces quarante quatre (44) familles, a été supervisée par le chef de daïra d’Aïn El Turck. « Nous avons mené cette action dans le cadre de lutte contre l’habitat précaire, qui se poursuivra dans le temps et sur l’espace.
D’autres actions similaires sont en effet programmées pour ce besoin », a confié le chef de daïra. Il convient de rappeler dans ce contexte que vingt quatre (24) autres familles sinistrées, qui occupaient l’ancienne fourrière communale d’Aïn El Turck, située dans le quartier de St Germain, ont été relogées, au cours du mois de juillet dernier, dans une cité située dans la commune de Sidi Benyebka, sur le territoire de la daïra d’Arzew. Ces familles ont squatté cette ancienne fourrière municipale où elles ont construit des masures vers la fin de l’année 1998.
Notons que 24 heures auparavant une autre opération analogue a ciblé le bidonville communément appelé la foire, qui s’étendait à proximité de la cité des 350 logements sociaux, en plein cœur de la municipalité d’Aïn El Turck. Ces occupants ont également été relogés dans la même cité, de la commune de Sidi Benyebka.
Rachid Boutlélis