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La campagne de don de sang organisée avant-hier soir au siège du Croissant rouge algérien a enregistré «un franc succès», a-t-on appris auprès de ses organisateurs.

En effet, plusieurs bénévoles ont pris part à cette campagne pour offrir leur sang aux malades du CHUO. Cette initiative a été organisée par l’association caritative «Alia» en présence de journalistes, enseignants universitaires, sportifs ainsi que des artistes.
La quantité de sang collectée a permis de sauver la vie de 5 malades dans cet établissement hospitalier qui avait besoin de ce liquide vital. Une cinquantaine de poches de sang ont étés collectées suite a cette campagne en présence des médecins du centre de transfusion du CHUO. Notons que les hôpitaux à Oran enregistrent une baisse dans le nombre des donneurs durant le mois de Ramadhan, ce qui met en péril la vie des malades.
Cette campagne a été une occasion pour montrer l’élan de solidarité de la presse locale envers les malades du centre hospitalo-universitaire d’Oran (CHUO). Le manque de plaquettes de sang a été décrié plusieurs fois à Oran, d’autant plus, qu’il touche une catégorie de malades vulnérables, nécessitant un suivi médical rigoureux, car toute interruption de la thérapie peut être fatale.
En effet, les plaquettes de sang, dont ont besoin certains malades, sont très petites et aident à dominer certains genres d’hémorragie. Elles sont collectées par un appareil, qui sépare les composants sanguins, en préservant des plaquettes dans 2 poches et réinjecte le reste du sang au corps du donneur. Néanmoins, les dons de sang réguliers restent très insuffisants, ils ne représentent que 20% de la collecte. La majorité des dons (60%) provient de donneurs familiaux. Pour leur part, les malades cancéreux pris en charge à travers les hôpitaux de la wilaya sont confrontés régulièrement au problème de la pénurie de sang, notamment les plaquettes. Il faut signaler aussi l’importance des plaquettes qui sont des cellules sanguines qui interviennent dans le processus de coagulation (épaississement) du sang et dé-cicatrisation des plaies.
Malgré une population importante et des moyens conséquents, Oran accuse toujours un déficit en ce liquide vital. La majorité des donneurs le font, parce qu’il y a un membre de la famille, ou un ami qui a besoin d’une poche de sang. Pour rappel, une personne en bonne santé et qui répond à toutes les conditions requises peut donner du sang tous les 4 mois, devenant ainsi un donneur régulier avec de grandes chances d’être mieux protégé contre certaines maladies, car son sang est renouvelé fréquemment.
Durant l’acte médical, un individu perd en moyenne 250mg de fer, raison pour laquelle les anémiés ne peuvent pas donner leur sang. Si le donneur présente donc des réserves trop excessives en fer, l’expérience peut réduire ce taux anormal et le protéger des maladies cardiaques et de certains types de cancer comme la leucémie.

Fethi Mohamed

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