En dépit des efforts consentis par les responsables locaux pour tenter d’enjoliver le chef-lieu de la daïra d’Aïn El Turck et ce, afin d’accueillir dans un cadre agréable au séjour et au regard également la saison estivale et les JM, l’incivilité et sa fratrie galvaudent effrontément toutes les opérations inhérentes.
L’installation des panneaux d’interdiction de stationner, une décision visant à tenter de bannir certaines infractions ayant été banalisées avec le temps et le laisser-faire, à l’exemple notamment de l’occupation des espaces publics.
Cependant des contrevenants invétérés à priori n’hésitent absolument pas à commettre allègrement leur transgression en rangeant leur véhicule, suprême ironie, en face de ces panneaux d’interdiction de stationnement. Ce constat a été relevé entre autres au niveau de la rue Harichi Boumediene, qui longe partiellement le siège du tribunal d’Aïn El Turck où des automobilistes contrevenants n’ont pas hésité, en plus, à déplacer les grosses bornes installées par les agents de l’Apc pour interdire l’accès au trottoir aux véhicules.
Cette infraction, commise toute honte bue et sans sourciller par le dénué de civisme, entrave lamentablement la circulation du piéton, qui est assez souvent dans l’obligation d’emprunter la chaussée à ses risques et périls. Toujours est-il que ces instructions, qui ont suscité l’approbation unanime de la population, ont permis de libérer certains espaces publics, qui étaient lamentablement squattés depuis des lustres.
C’est le cas entre autres de la mythique esplanade du 1er novembre 1954, ayant abritait autrefois différentes manifestations culturelles, qui a été transformée fort malheureusement des années durant en parking sauvage, géré par des individus à la mine patibulaire, portant des gilets phosphorescents de couleur jaune et vert pistache.
D’aucuns s’accordent à dire que « cette infraction, qui a pris des ampleurs démesurées, devrait être sévèrement réprimandée. C’est une sordide tâche sur la cadre environnemental, qu’il faudra effacer définitivement ». Un avis partagé à l’unanimité par les adeptes du parfait agencement du cadre de vie.
Rachid Boutlélis