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19ème jeux méditerranéens:
Le Comité international des J.M jette le trouble

Les Jeux Méditerranéens « Oran 2022 » prévus à Oran en juin 2022 étaient le point le plus important inscrit à l’ordre du jour de la récente réunion des dirigeants du Comité International des Jeux qui s’est déroulée à Athènes.

Le conseil exécutif du CIJM présidé par Davide Tizzano compte de nouveaux membres depuis leur élection par l’assemblée générale en octobre dernier. Dans son rapport préliminaire, le Président du Comité de Coordination des Jeux Méditerranéens « Oran 2022 » et en même temps 2ème Vice-Président du CIJM, M. Bernard Amsalem, a présenté la situation actuelle et a fait part de «sa préoccupation et de son inquiétude face aux retards constatés dans la réalisation et la livraison des infrastructures, l’achèvement des appels d’offres, et la mise en place des programmes de technologie et de transports». Le site officiel du comité international – cijm.org – qui publie cette information précise qu’une «communication programmée avec le directeur général du Comité d’organisation Salim Ilès n’a pas été possible», et de ce fait aucune réponse n’a pu être apportée aux questions que les membres du Comité international souhaitaient poser au Comité local d’organisation des JM à Oran. «Compte tenu des marges de temps extrêmement étroites, des retards dans les projets et de l’écart apparent par rapport au calendrier initialement convenu» le bureau fédéral du CIJM estime qu’il est impératif de renforcer la coopération immédiate et continue du CIJM avec le Comité d’organisation . A cet effet, une visioconférence entre le Comité de coordination présidé par M. Bernard Amsalem et le Comité d’organisation dirigé par Salim Lies, a été programmée pour le mardi 30 novembre prochain. Une visite du Comité de coordination du CIJM à également été prévue à Oran du 10 au 12 décembre. Mais l’article d’information publié par le Comité international des JM sur son site internet ne s’arrête pas là car il indique que le CIJM a décidé d’envoyer une lettre pour demander «des réunions au plus haut niveau de l’État en Algérie, à savoir avec le Président, le Premier ministre, le ministre de la Jeunesse et des Sports et le Comité National Olympique», et cela, est-il précisé, «afin d’apporter des solutions immédiates aux problèmes qui ont surgi concernant les rythmes des préparatifs». Dans sa déclaration avant la clôture de la réunion , le président du CIJM nouvellement élu, Davide Tizzano, a notamment déclaré: «… Nous voulons tous que les Jeux aient lieu à Oran, nous aiderons par tous les moyens à les organiser, mais nous ne pouvons pas mettre en danger le plus grand événement sportif de la Méditerranée… Il n’y a plus de temps pour de nouveaux retards qui pourraient mettre en péril l’événement sportif qui a fêté son 70ème anniversaire cette année. ».
A la lecture de ce compte rendu officiel de réunion de l’instance internationale, bon nombre de commentateurs ont été quelque peu touchés par une vague d’inquiétude au sujet du bon déroulement des prochains J.M. Trop d’interrogations sans réponses planent en effet sur les préparatifs de l’événement et sur le cadre organisationnel lui-même de plus en plus critiqué et pointé du doigt par des observateurs avertis en raison notamment de certains conflits et chevauchement d’attribution et de responsabilité entre différents acteurs impliqués. Au-delà des retards enregistrés dans la finition et la livraison des infrastructures, le Comité international des JM semble également préoccupé par les conditions d’accueil et d’organisation des compétitions dans les normes requises en la matière. Les mauvaises langues locales, qui évoquent, certes abusivement, le risque d’une «grande Kechfa» semblent de plus en plus proches de la réalité du terrain qui, à moins de neuf fois de l’événement, est encore truffé de carences, d’anomalies et d’insuffisances notoires.
Benali. Si Youcef

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