Le nouveau variant de la covid-19 dénommé BA.5 est présent en Algérie depuis quatre semaines. Il reste présent dans l’organisme 7 à 10 jours. Concernant les symptômes du variant BA 5, ils ne diffèrent pas de ceux du Coronavirus.
Après plusieurs mois d’une courbe quasi plate, la pandémie du Covid-19 refait parler d’elle, en enregistrant un décès avant-hier. Même si le défunt était une personne âgée cumulant beaucoup de maladies chroniques, il n’en reste pas moins que cette évolution, du reste attendue par les spécialistes, agit comme une sorte d’électrochoc auprès des Algériens.
Cette issue fatale fait remonter des épisodes douloureux des confinements, ainsi que le manque d’oxygène et autres hôpitaux débordés. Il reste néanmoins qu’on en est encore très loin au regard des cas enregistrés avant hier, de l’ordre de 46, en baisse par rapport aux 63 infections comptabilisées jeudi. En tout état de cause, même si le nombre de malades en soins intensifs demeure très faible, 3 seulement, l’on n’est pas sûr que les structures sanitaires ne connaissent pas un afflux important de malades en moyenne échéance. On retiendra à ce propos, la réaction du ministre de la Santé qui a instruit les professionnels de la santé publique à se tenir prêt à une éventuelle vague de contamination.
Des appels à la vigilance et à l’observance des gestes barrières seront lancés dans les prochains jours, à en croire les autorités sanitaires qui suivent avec une grande attention l’évolution de la pandémie en Algérie et dans le monde. Il y a lieu de souligner, à ce propos, que les contaminations ont explosé en Europe, notamment en France, pays avec lesquels les échanges sont intenses. Le même scénario est aussi valable avec la Tunisie qui voit débarquer des dizaines de milliers d’Algériens quotidiennement, au moment où l’enregistre encore des dizaines de décès par semaine pour cause de Covid-19. de là à pronostiquer une sérieuse résurgence de la maladie en Algérie dans les semaines à venir, il n’y a qu’un pas que beaucoup de spécialistes n’hésitent pas à faire.
Il serait cependant prématuré de crier à la catastrophe compte tenu de la faible nocivité du sous-variant d’Omicron, dont il est justement question dans le retour du Covid-19. Ce virus qui se répand vite parmi la population jeune n’est pas dangereux, puisqu’en règle générale les contaminés ne développent pas de symptômes. Cela peut vouloir dire qu’il est très présent mais invisible. Des experts estiment que cette présence endémique du virus est incontournable et qu’il faut vivre avec. Il n’y a, pour ainsi dire, rien à faire tant qu’il ne constitue pas un grave problème de santé publique. C’est visiblement le cas pour ce sous-variant. Mais préviennent les professionnels de la santé, il faut surveiller l’évolution de la pandémie comme le lait sur le feu. En d’autres termes, il faut être préparé à toute éventualité et réagir avec célérité. Au jour d’aujourd’hui, il n’y a pas d’inquiétudes à se faire, même si les consignes destinées aux personnes âgées et aux malades chroniques doivent être prises au sérieux. En fait, les récents chiffres attestent d’un développement peu inquiétant de la pandémie en Algérie. Le nouveau variant de la covid-19 dénommé BA.5 est présent en Algérie depuis quatre semaines. Il reste présent dans l’organisme 7 à 10 jours. Concernant les symptômes de variant BA.5, ils ne diffèrent pas de ceux du Coronavirus. Mais en plus, le BA.5 présente d’autres signes cliniques, notamment les sueurs nocturnes, les maux de gorge, des vomissements et de la diarrhée. Il faut savoir, enfin, que depuis le début de la pandémie, notre pays a enregistré un bilan total s’élevant à 266700 contaminations, 178948 guérisons et 6876 décès.
Yahia Bourit