Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, prendra part aujourd’hui, aux travaux de la 31ème réunion ministérielle Opep-Non Opep (Opep+) qui se tiendra par visioconférence.
En effet, le ministère de l’Energie a indiqué hier dans un communiqué que cette réunion, qui regroupe les 23 pays (13 pays de l’Opep et 10 pays non-OPEP) signataires de la Déclaration de Coopération, sera précédée, le même jour, par les travaux de la 43ème réunion du Comité ministériel conjoint de suivi (JMMC). «Ces deux réunions seront consacrées à l’examen de la situation du marché pétrolier international et à ses perspectives d’évolution à court terme», ajoute le document.
La réunion du JMMC aura également à évaluer, sur la base du rapport établi la veille, par le Comité technique conjoint de suivi (JTC), «le niveau de respect des engagements de production des pays participants à la Déclaration de Coopération pour le mois de juin 2022», ajoute le ministère.
Dans le même sens, les prix du pétrole ont enregistré une légère baisse avant la réunion de l’Opep+. D’ailleurs, les prix du pétrole poursuivaient leur baisse hier après le plongeon de la veille, à la suite de la publication de données manufacturières décevantes dans le monde faisant craindre pour la demande en brut, la veille d’une réunion de l’Opep+ à l’issue incertaine.
Dans ce sens, hier le baril de Brent ou brut de mer du nord, pour livraison en octobre perdait 0,76% à 99,28 dollars. Tandis que le baril de West Texas Intermediate (WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en septembre baissait quant à lui de 0,59%, à 93,34 dollars. Tous les regards sont désormais tournés vers l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs dix partenaires au sein de l’accord OPEP+, qui se réunissent aujourd’hui à Vienne, le siège du groupe.
Ainsi, sur le papier, l’OPEP+ a mis un terme aux réductions de la production opérées en 2020 en raison de la pandémie de Covid-19 et de l’effondrement de la demande, «bien que de nombreux membres aient du mal à respecter leurs quotas totaux». «D’octobre 2021 à juin 2022, la production a été largement inférieure aux augmentations promises». La rencontre par visioconférence est entourée de beaucoup plus d’incertitudes que les réunions précédentes, l’alliance n’évoluant plus selon «une trajectoire préétablie».
Noreddine Oumessaoud