Les réseaux sociaux qui constituent un grand danger pour les enfants et un dérèglement du processus de développement de leur personnalité de par leur contenu quasi négatif caractérisé par des applications destructrices, ont fait l’objet à la maison de la culture « Oud Abderrahmane Kaki » de Mostaganem d’une journée d’étude et de sensibilisation sur la protection des enfants des dangers de ces nouvelles formes de communication, organisée par le bureau de wilaya du forum des juristes algériens.
Les intervenants, le colonel Maârouf Mokhtar, chef du service judiciaire au groupement de wilaya du darak El Watani, l’officier principal Benouna Hakim, chef du service de lutte contre la cybercriminalité relevant de la sûreté de wilaya et le docteur Ghellamallah, spécialiste en sciences Islamiques, ont tous souligné le caractère dangereux de nombre d’applications incompatibles avec notre société, nos mœurs et nos traditions que mettent les nouvelles technologies de communication à la disposition des enfants et des jeunes, qui sont le plus souvent piégés. Le cas de l’application du jeu « FREE FIRE » a été cité comme la plus dangereuse.
La mission des parents et leur complicité involontaire en offrant à leurs progénitures des smartphones ont été dénoncés et mises en exergue par les conférenciers. Les officiers ont mis en lumière les types de cybercriminalité dont sont victimes des enfants, jeunes et adultes des deux sexes, à savoir, escroquerie, chantage, piratages. Certains enfants sont orientés vers la pédophilie et autres faits de libertinage. La triche aux examens de fin d’année scolaire dont des élèves sont impliqués, entraînant avec eux leurs parents devant les tribunaux a été évoquée.
Le docteur Ghellamallah a mis en relief la nécessité pour les parents de soumettre leurs enfants à une surveillance, de veiller à leur éducation, citant des versets coraniques et des hadiths s’y rapportant, pour consolider les bases culturelles et l’esprit de citoyenneté des jeunes pour faire face à l’invasion culturelle.
Le docteur en communication et sciences de l’information, Merouane Mohamed a mis en avant le rôle du journaliste qui doit mettre en œuvre ses compétences professionnelles pour éveiller les consciences sur les dangers de certaines applications empoisonnées des plateformes des réseaux sociaux en vue de collaborer à la protection des enfants et des jeunes. A l’issue des conférences, un débat s’est instauré, au cours duquel, des intervenants ont mis en valeur la mission de la famille, du système éducatif avec des programmes pédagogiques adéquats en vue de protéger nos enfants et nos jeunes en leur inculquant avec méthodologie pédagogique les dangers qui les guettent en matière d’utilisation des systèmes négatifs de l’internet.
Un intervenant a suggéré la confection d’un guide, genre d’approche pédagogique pouvant faire face aux dangers que présentent pour nos jeunes et enfants les réseaux sociaux.
Des cours bien préparés pédagogiquement relatifs à la lutte contre les méfaits des réseaux doivent être prodigués aux élèves des cycles primaires, moyens et secondaires pour les prémunir et les rendre plus vigilants.
Charef.N
