Dans le cadre d’un plan spécial circulation pour la saison estivale : 15 jours de fourrière des véhicules gênant le tramway
« Tout stationnement ou circulation des véhicules et des motos sur la trajectoire du tramway d’Oran, aussi courte soient-ils, équivaut à la mise en fourrière du véhicule pour une durée de 15 jours». Tel est le contenu du communiqué de la wilaya d’Oran, relayé par la cellule de communication prés la sureté de la wilaya d’Oran. Celle ci, se référant à la mesure 2016 décidée et adoptée par la wilaya d’Oran le 26 avril dernier, «cette mesure est en vigueur depuis sa promulgation».
Il en est de même pour les motocyclistes et les chauffeurs de tous les types de véhicules optant pour les stationnements sur les espaces réservés aux piétons, les trottoirs. La décision de wilaya portant le numéro 2015 datée du 27 avril dernier fait état «de la mise en fourrière des véhicules en question pour une durée de 15 jours».
Parallèlement, la mise en fourrière n’est pas gratuite. Le chauffeur, faisant l’objet d’une telle mesure, est appelé à payer rubis sur ongles les frais de cette mesure. Il s’agit d’une amende à verser au trésor public en contrepartie d’un document à lui remettre et à présenter aux policiers avant que le chauffeur ne puisse récupérer son véhicule. Tout retard accusé dans l’acquittement de cette amende forfaitaire, est soumis à des pénalités, en plus de la prolongation de la durée de la fourrière.
Les autorités en charge de la circulation routière sont passées à l’action en verbalisant les chauffeurs squattant les espaces publics, les trottoirs et les passages dédiés aux piétons.
Cette série de mesures a été décidée dans le cadre des préparatifs de la wilaya d’Oran pour accueillir la saison estivale, d’où la mise en place d’un plan de circulation spécial été, en plus de la lutte contre le squat, par des automobilistes, des espaces réservés aux piétons.
Un peu partout dans l’ensemble des 26 communes, composant le territoire de la wilaya, le phénomène est perceptible de visu. D’ailleurs, en promulguant cette mesure, la wilaya d’Oran n’a pas fait dans le détail ni dans l’exception en mettant l’accent sur «la généralisation et la nécessité de la mise en œuvre de cette décision dans l’ensemble du territoire de la wilaya, soit dans les 26 communes».
En plus des amendes, des mises en fourrières, le chauffeur envahissant les espaces piétonniers est passible de l’aggravation de son cas, allant jusqu’au lancement des poursuites judiciaires à son encontre.
Yacine Redjami
