Les deux responsables qataris ont notamment appuyé sur les énergies renouvelables, mais également en matière de «fabrication locale des équipements de l’industrie pétrolière et d’exploitation des ressources minières».
Le représentant de la Banque qatarie de l’énergie, Khalid Ben Jaber Al-Thani et le président exécutif de la compagnie pétrolière, Gulf Petroleum, Abdul Aziz Hamad Al Dulaimi sont actuellement à Alger. Ces deux personnalités de premier ordre dans l’univers des hydrocarbures pèsent plusieurs dizaines de milliards de dollars. Leur séjour algérois est un indicateur probant sur une sérieuse dynamique dans la planète pétrole, précisément en Algérie qui est déjà en pourparlers, à travers Sonatrach avec deux immenses géants américains des hydrocarbures, Exxon Mobil et Chevron. Cette indication est suffisante pour entrevoir un développement inédit de l’activité pétrolière et gazière en Algérie, dont les zones pétrolifères potentielles sont exploitées à moins de 20%.
L’intérêt des compagnies internationales se fait donc insitant et cela s’illustre par l’audience accordé par le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, aux personnalités Qataris. Les trois hommes ont évoqué les moyens de coopération et d’investissement commun. Le communiqué du ministère de l’Energie et des Mines, qui a fait état de cette rencontre , a relevé que la rencontre, tenue en présence de cadres du ministère, a permis «d’examiner les opportunités d’affaires et d’investissement offertes pour la compagnie pétrolière, Gulf Petroleum en particulier et les entreprises qataries de manière générale, dans les domaines des hydrocarbures et de la pétrochimie, à travers l’établissement de projets d’investissement prometteurs pour les deux parties en Algérie».
La même source souligne que le ministre a présenté «un aperçu sur le programme de développement du secteur de l’Energie et des Mines, de même que le contenu et les objectifs de la nouvelle loi sur les hydrocarbures dans la perspective de relancer les activités de recherche des hydrocarbures et leur exploitation en Algérie». A cette législation spécifiquement énergétique, le ministre a relevé l’adoption par l’Algérie de «la nouvelle loi sur l’investissement qui constitue un véritable acquis à même de concourir à la réalisation d’un développement intégré et durable, en sus de créer un véritable climat d’investissement pour encourager les investisseurs et les porteurs de projets nationaux et étrangers».
A cet effet, les deux parties ont montré «un grand intérêt pour la création d’opportunités de coopération et d’investissement, vu les opportunités et les grands moyens d’investissement offerts, et de par les relations historiques ancrées et exceptionnelles unissant les deux pays frères», précise la même source. La rencontre a permis, en outre, d’examiner «les moyens de coopération et d’investissement, à travers les projets de partenariat mutuellement bénéfiques». Les deux responsables qataris ont notamment appuyé sur les énergies renouvelables, mais également en matière de «fabrication locale des équipements de l’industrie pétrolière et d’exploitation des ressources minières», soutient le communiqué du ministère de l’Energie et des Mines. Cette perspective extrêmement positive pour l’économie nationale poursuit l’objectif de «l’obtention de matières premières utilisées dans les différentes industries manufacturières», conclut le document.
Yahia Bourit