Année pédagogique 2022-2023 de la Pêche: sortie de plus de 4600 professionnels de la mer dans différentes disciplines
L’année pédagogique 2022-2023 des écoles et établissements de formation placés sous la tutelle du ministère de la Pêche et des Productions halieutiques a été clôturée dimanche à l’Institut national supérieur de pêche et de l’aquaculture (INSPA) d’Alger par la sortie de 4663 professionnels de la mer dans différentes disciplines.
Le ministre de la Pêche et des Productions halieutiques, Ahmed Badani, a souligné, lors de la cérémonie tenue à l’occasion, en présence du ministre de la Formation et l’Enseignement professionnels, Yacine Merabi, que « les campagnes de sensibilisation qui ont précédé le lancement de l’année pédagogique des établissements de la pêche ont proposé également des formations à la carte pour 3429 stagiaires, dont 2092 dans la spécialité de l’aquaculture intégrée à l’agriculture, 260 dans la radiotéléphonie maritime et 75 dans la réparation et la réhabilitation des navires ».
ll a ajouté que 1435 détenus ont été formés en aquaculture intégrée à l’agriculture et le tissage des filets de pêche, dans le cadre de la convention signée avec le ministère de la Justice, au titre des efforts de facilitation de leur réinsertion après avoir purgé leur peine, outre 401 stagiaires bénéficiaires de formation qualifiante.
Il a, à la même occasion, salué les efforts consentis par les enseignants des établissements de formation du secteur à l’échelle nationale.
Relevant que la modernisation de la formation dans les métiers de la pêche et des production halieutiques constitue un chapitre très important pour son département, le ministre a mis en avant le travail effectué avec le département de la Formation et de l’Enseignement professionnels, soldé par l’actualisation des listes de formation dans les spécialités de la pêche et l’intégration d’autres nouvelles telle que l’exploitation et la transformation du corail rouge ainsi que la plomberie marine.
Dans le chapitre du développement des activités de la pêche et de l’aquaculture, M. Badani a relevé les efforts déployés avec le secteur de l’Enseignement Supérieur et la Recherche Scientifique pour « le développement technologique et l’innovation s’agissant de la pêche » et « une meilleure connaissance des ressources biologiques marines », dans le cadre du programme du gouvernement, soulignant que ces efforts seront « prochainement » couronnés par la signature d’une convention qui déterminera le cadre de coopération entre les deux secteurs.
Aussi, pour l’année pédagogique 2023-2024, les efforts se concentrent pour la promulgation de tous les textes organisationnels déterminant les conditions d’octroi des diplômes de formation dans la pêche et l’aquaculture et la mise en place des mécanismes d’octroi des brevets de la sécurité maritime, a ajouté le ministre.
De son côté, M. Merabi a mis en avant la qualité de coopération entre son département ministériel et le secteur de la pêche, soldée, a-t-il soutenu, par l’introduction de nouvelles spécialités dans la formation professionnelle, citant, entre autres, la mécanique maritime et la transformation du corail.
Il a également ajouté que dans le chapitre de la fabrication et réhabilitation des navires, son département s’emploie à proposer et introduire des formations liées aux différents métiers de cette spécialité, en concertation avec les professionnels du domaine pour appuyer la dynamique caractérisant ce volet.
A l’issue de cette cérémonie, les deux ministres se sont rendus au port d’Alger, où a été donné le coup d’envoi de la campagne nationale d’évaluation des ressources démersale, qui sera assurée par le navire de recherche scientifique « Belkacem Grine ».
Cette opération d’évaluation couvre tout le littoral algérien et devra parcourir l’ensemble des zones chalutables situées entre des fonds de 20 à 800 mètres du littoral national, selon les explications données.
Cette mission vise la connaissance de la ressource halieutique démersale (espèces vivant sur le fond de la mer), tant en terme de distribution (indices d’abondance) que de structures démographiques des stocks (distribution en taille et/ou en âge), ainsi que la récolte des données pour la modélisation de la dynamique des espèces étudiées.