La troisième édition du Salon international de l’environnement et des énergies renouvelables s’ouvre aujourd’hui au Palais des Expositions des Pins Maritimes, à Alger. Ce rendez-vous de deux jours constitue une occasion pour attirer les investissements.
C’est ce qu’a affirmé, hier, la Directrice générale du Conservatoire national des formations à l’environnement (CNFE), Mme Malika Bouali, lors de son passage sur les ondes de la chaîne Une de la Radio nationale.
« Ce salon, placé sous le slogan «les institutions durables sont le moteur du développement durable et de l’économie verte en Algérie, représente une opportunité importante pour attirer les investissements dans l’économie verte en Algérie », a-t-elle déclaré.
La même responsable a précisé que la Corée du Sud est l’Invité d’honneur de la 3e édition du salon, annonçant la participation de 150 entreprises algériennes et étrangères.
Précisant que la dernière édition remonte à l’année 2019, Mme Bouali a affirmé que l’organisation d’une nouvelle édition avait été suspendue à cause de la pandémie du coronavirus.
La DG de la CNFE a affirmé, par ailleurs, que le Salon international de l’environnement et des énergies se tiendra sous la tutelle du ministère de l’Environnement et des Energies renouvelables et sous le Haut Patronage du président de la République.
« Cette manifestation constitue une plateforme interactive traitant de tous les aspects et perspectives relatifs aux énergies renouvelables et à l’économie verte », a-t-elle soutenu.
Donnant plus de détails sur les participants, Mme Bouali annonce la participation d’universitaires et d’experts, ainsi que 18 startups qui seront présentes pour présenter leurs projets.
Ils ont conviés aussi des représentants de la société civile avec l’objectif du transfert de connaissances, d’expériences et de technologies au profit de la jeunesse qui veut se lancer dans le domaine des énergies propres.
Dans ce cadre, l’invitée de la Radio nationale a affirmé que l’Algérie dispose d’un immense réservoir d’énergies renouvelables sous forme de soleil, d’énergie éolienne, d’énergie géothermique et de déchets pour la valorisation.
« L’économie verte est considérée comme l’un des moyens de parvenir au développement durable dans ses quatre dimensions », a-t-elle soutenu, tout en mettant l’accent sur l’orientation du développement de l’Algérie à l’économie verte et aux énergies renouvelables.
Pour la DG de la CNFE, le salon constitue une occasion pour connaître les capacités de l’Algérie dans le domaine des énergies renouvelables et vertes, précisant que ce segment est devenu une option stratégique pour notre pays.
« L’Algérie a pris dans une très large mesure la dimension environnementale. Depuis 2001, notre pays a promulgué plusieurs lois pour protéger l’environnement et élaboré un plan national climat adopté en 2019, en plus de ratifier les accords internationaux sur le climat et de les mettre en œuvre », a-t-elle soutenu.
Elle a rappelé aussi que « l’Algérie a créé sept institutions environnementales et compte 48 directions de l’environnement, ainsi que des dizaines de maisons de l’environnement ».
Dans ce sillage, Mme Bouali a estimé que la formation de 1.649 jeunes aux énergies renouvelables a permis de lancer plusieurs projets dans le domaine de la transition énergétique et de la valorisation des déchets.
Elle a enfin mis en avant la détermination de son organisme à poursuivre l’accompagnement et la formation des jeunes afin d’accroître leurs capacités en matière de recyclage appliqué pour des centaines de jeunes.
Mohand S.