Le ministre des Finances, Laaziz Faïd, a présenté, mardi dernier à l’Assemblée populaire nationale (APN), le projet de loi de finances rectificative (PLFR) 2023.. Les dispositions et les objectifs de ce projet ont été énumérés, hier, par le député et membre de la commission Finances et Budget à l’APN, Allel Bouteldja.
Lors de son passage sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale, le député a affirmé que le PLFR consolide davantage la politique sociale de l’État algérien. Il a mis en avant les points contenus dans ce projet de loi « qui visent à préserver le pouvoir d’achat ». « Ce projet de loi prend en charge le caractère social de l’État pour préserver le pouvoir d’achat des Algériens dans un contexte économique mondial marqué par de nombreuses crises, comme l’inflation, la flambée des prix des produits de première nécessité et les conséquences de la crise du Covid-19 », a-t-il affirmé.
Bouteldja a évoqué certaines dispositions du PLFR comme la révision à la baisse des taxes douanières liées à la viande et au bétail. Le député a insisté dans son intervention sur le fait que ces mesures s’inscrivent dans la préservation du pouvoir d’achat du citoyen et l’amélioration de son cadre de vie. « Il fallait donc soutenir les salariés, les retraités et même les étudiants. Sans oublier de préserver les investissements et les projets structurants », a-t-il soutenu.
Le membre de la commission Finances et Budget à l’APN a affirmé aussi que le PLFR 2023 vise à assurer le financement des investissements publics, considérés comme la locomotive de la relance économique. «Il fallait consacrer des budgets aux augmentations des salaires et à la subvention de l’investissement public, notamment la ligne ferroviaire de Gara Djebilet, le projet de phosphate, les stations de dessalement d’eau de mer et les raccordements de certains barrages », a-t-il déclaré. Le député a fait savoir aussi que le PLFR 2023 prévoit une augmentation des recettes de plus de 1000 mds de DA rendue possible par la hausse des prix du pétrole et de ses recettes fiscales, mais aussi par les recettes supplémentaires enregistrées par la banque d’Algérie qui s’élèvent à 400 mds de DA.
Évoquant le volet lié au budget pour l’investissement, il a indiqué que les investissements et les projets en cours de réalisation ont nécessité d’autres lignes de crédit afin de les concrétiser dans les plus brefs délais. «Cette politique économique ne prévoit pas uniquement de consacrer des budgets, mais il faut impérativement que le suivi soit là et que les projets voient le jour », a-t-il indiqué.
Il convient de rappeler que des membres de l’APN ont salué, mardi dernier à Alger, les mesures et dispositions contenues dans le projet de loi de finances rectificative (PLFR) 2023, visant à préserver le caractère social de l’Etat et à booster le développement économique, mettant en relief l’importance de soutenir davantage le pouvoir d’achat du citoyen. Les députés ont précisé que ce projet englobe de nouvelles dispositions visant la préservation de la sécurité alimentaire et l’appui de l’investissement.
Mohand S