Destinée à alimenter la plaine de Melata depuis la station d’El Karma : poursuite de pompage des eaux épurées
Connues pour être fertiles, les terres agricoles à perte de vue, de la plaine de Melata, sont aussi bien productrices que nourricières.
La plaine de Melata est un pôle agricole important à développer vaille que vaille et continue à revêtir une considération particulière notamment en ce qui a trait à son alimentation en moyens d’irrigation, en premier lieu l’eau récupérée, recyclée, traitée et à réinjecter de nouveau dans les réservoirs de stockage devant alimenter d’importantes surfaces agricoles.
Il s’agit là de ces visées hautement particulières qui ont été ciblées. Celles-ci entrent dans le cadre du développement agricole. C’est ainsi que l’on vient de procéder au pompage des eaux hautement traitées de la station principale d’El Karma, qui a une capacité de stockage d’un million mètres cubes.
En assurant le suivi rigoureux de la station, la direction des ressources hydriques de la wilaya d’Oran met le paquet en ce sens, question d’éviter la moindre lacune susceptible de survenir. En prenant en compte les données contenues dans le registre des missions de cette direction, le pompage de l’eau traitée dans le réservoir de cette importante station après que cette dernière soit remise de nouveau en fonction, le but étant l’alimentation des grandes prairies du gigantesque pôle agricole de la partie ouest du pays représenté par la plaine de Melata, et ce prenant en compte la fiche technique de la station d’épuration d’El Karma.
Une quantité de 20 000 M3 sera produite quotidiennement pour être pompée dans cette plaine en vue de l’irrigation d’une surface équivalente à 6000 hectares. La station d’épuration d’El Karma a bénéficié, le mois de janvier dernier, d’un important projet visant exclusivement la hausse de ses capacités de production. Ce projet a coûté 20 millions de dinars, accordé en deux étapes.
Cette plaine est située dans la localité d’Oued Tlélat, occupant des pans entiers de toute la région immédiate. Ses terres que l’on croyait désertiques font l’objet d’une incroyable renaissance à la faveur de la nouvelle politique adoptée par le Gouvernement et dont le suivi est à la fois assuré par l’ensemble des institutions locales, en charge du développement agricole, à savoir la direction des services agricoles et leurs homologues des services en ressources hydriques.
Comme première tranche, une superficie de 1200 hectares de terres agricoles sera irriguée, celle-ci comprend pas moins de 600 fermes implantées dans plusieurs communes situées en plein cœur de cette plaine, comme Boufatis. «Elles seront irriguées grâce aux eaux hautement traitées et produites par la station d’épuration», a-t-on fait savoir.
Yacine Redjami