EHU d’Oran : un atelier de formation sur une nouvelle technique de chirurgie vasculaire «Rotarex»
Le service de chirurgie vasculaire de l’Etablissement hospitalo-universitaire «1er Novembre 1954» d’Oran a organisé, dimanche, un atelier de formation spécialisé sur une nouvelle technique de chirurgie vasculaire,»Rotarex», qui sera adoptée pour la première fois en Algérie.
Le professeur Leïla Ahlem Bouziane, cheffe du même service, a indiqué que la technique «Rotarex» représente une révolution dans le domaine de la chirurgie vasculaire, faisant savoir que son service acquerra l’appareil dans environ un mois et demi «Cette technique repose sur la fragmentation et l’aspiration des caillots sanguins, par une approche mini-invasive, ce qui en fait une alternative intéressante aux chirurgies traditionnelles, plus complexes», a-t-elle souligné, ajoutant que cette technique ne nécessite pas d’anesthésie générale, ce qui permet de réduire la durée de l’intervention, d’accélérer la récupération des patients et de raccourcir la période de convalescence. Elle a ajouté que cette technologie est utilisée pour traiter les obstructions artérielles, en particulier celles de l’artère fémorale et du syndrome du piège poplité, notant que ces pathologies sont en augmentation, notamment chez les fumeurs et les patients souffrant de maladies chroniques, notamment les maladies cardiaques et le diabète. La même responsable a souligné que son service réalise actuellement entre 4 et 5 interventions par semaine pour les patients souffrant d’obstruction artérielle. Grâce à cette nouvelle technique, il sera possible d’effectuer jusqu’à 4 interventions par jour, chaque opération ne durant que 30 à 60 minutes, contre plus de 4 heures pour une chirurgie traditionnelle nécessitant une hospitalisation prolongée.
Selon la professeure Bouziane, l’utilisation de cette technique ne se limitera pas au service de chirurgie vasculaire, mais pourra être étendue aux services de cardiologie et d’imagerie médicale, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour le développement des services médicaux et l’amélioration de la qualité des soins prodigués aux patients.
