Evênement

Palestine : le Hamas refuse l’utilisation de l’aide humanitaire comme un moyen de «chantage politique» par l’armée sioniste

Le mouvement de résistance palestinien Hamas, a rejeté fermement le fait de transformer l’aide humanitaire en un moyen de «chantage politique» ou de la soumettre aux conditions de l’occupation sioniste, affirmant que le mécanisme proposé représente une «violation du droit international», indique lundi un communiqué du mouvement.

«Nous rejetons fermement le fait de transformer l’aide en un moyen de chantage politique ou de la soumettre aux conditions de l’occupation, et nous affirmons que le mécanisme proposé représente une violation du droit international et une répudiation des obligations de l’occupation en vertu de la Convention de Genève, et une extension de la politique de famine et de dispersion qui donne à l’occupation un délai supplémentaire pour commettre des crimes génocidaires», a fait savoir le Hamas.
Le mouvement de résistance a apprécié «la position des Nations unies et des organisations internationales qui rejettent tout arrangement qui ne respecte pas les principes humanitaires fondamentaux, en particulier la neutralité, l’indépendance, l’humanité et l’impartialité», rappelant que la seule partie autorisée à gérer et à distribuer l’aide est les institutions internationales et gouvernementales compétentes, et non l’occupation sioniste ou ses agents. Le Hamas a appelé à cet égard, la communauté internationale à «ne pas se laisser tromper par les faux récits de l’occupation et à agir immédiatement pour briser complètement le siège et ouvrir les points de passage pour l’acheminement de l’aide alimentaire et médicale, sous la supervision des Nations Unies et loin de toute ingérence militaire ou politique».
Il a ajouté que l’occupation sioniste continue d’empêcher l’entrée de l’aide et de perturber le système de distribution humanitaire, ce qui révèle clairement «son intention délibérée de créer une famine», soulignant que l’entité sioniste est entièrement responsable de l’aggravation de la catastrophe humanitaire dans la bande de Ghaza.

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