EDITO

Ghaza, la martyre

La situation à Ghaza est devenue insoutenable, un véritable cri de désespoir qui retentit à travers le monde. Récemment, une frappe sioniste à Jabalia a fait au moins 15 nouveaux martyrs, ajoutant un poids tragique à un bilan déjà accablant. À ce jour, l’agression génocidaire sioniste a coûté la vie à 52.862 personnes, tandis que 119.648 autres ont été blessées. Ces chiffres ne sont pas de simples statistiques ; ils représentent des vies humaines, des familles dévastées et des communautés anéanties.
L’ampleur de cette violence est telle qu’elle dépasse l’entendement. Les enfants, les femmes et les personnes âgées, tous sont touchés par cette barbarie. Dans ce contexte de désespoir, les travailleurs humanitaires, ces héros du quotidien, se battent pour apporter une aide vitale à ceux qui en ont besoin. Malheureusement, depuis le début du génocide, plus de 1.400 travailleurs humanitaires ont été sauvagement assassinés par la horde sioniste, dans la seule bande de Ghaza. Leur sacrifice est le témoignage d’une humanité réduite à sa plus simple expression par un régime inhumain et raciste, soutenu par un Occident complice de crimes contre l’humanité.
Depuis le 2 mars dernier, la situation s’est aggravée avec l’occupation sioniste qui entrave l’entrée de toute aide humanitaire, alimentaire et médicale. Cette mesure a des conséquences dévastatrices sur la population palestinienne, qui se trouve piégée dans une spirale de souffrance sans issue. Les infrastructures de santé sont à bout de souffle, les hôpitaux débordés, et les ressources vitales se raréfient jour après jour. La famine guette, les maladies se propagent.
Il est impératif que la communauté internationale prenne conscience de cette catastrophe humanitaire. Il est également urgent que cette communauté internationale puisse mettre l’entités sioniste et l’ensemble de ses alliés dans le boxe des accusés. Le génocide des Palestiniens n’est pas un fait isolé, mais l’aboutissement d’une pratique occidental qui remonte à des siècles d’oppression. Il faut que le monde le sache et prenne la mesure de l’ampleur de ce malheur.
L’inaction ne peut plus être une option. Les cris de douleur des Ghazaouis résonnent au-delà des frontières, appelant à la solidarité, à la compassion et à la justice. Chaque jour qui passe sans que des mesures concrètes ne soient prises pour mettre fin à cette agression est une trahison des valeurs humaines fondamentales. Nous devons nous lever ensemble, faire entendre notre voix et exiger la fin des hostilités, la levée du blocus, et le respect des droits humains. Il est temps de rappeler que la souffrance des Palestiniens ne doit pas être reléguée à un simple sujet d’actualité ; elle doit être au cœur des préoccupations de l’humanité entière.
Par Nabil.G

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