EDITO

Un vent nouveau souffle sur le pays

L’Algérie diversifie ses relations internationales. Elle ne veut pas se coincer dans un entonnoir et se laisser dépendre d’un seul partenaire quelle que soit sa puissance économique ou autres.
Un équilibre nécessaire pour un pays qui compte sérieusement relancer sa machine économique et s’appuyer sur des partenariats solides et répondant à la doctrine gagnant-gagnant avec tout ce que ce terme veut dire. Ainsi, Alger et sans aucun complexe fructifie ses relations aussi bien avec les États-Unis d’Amérique qu’avec la Russie, ainsi qu’avec les pays frères arabes, ou encore les pays européens sans distinction, mais aussi avec les pays asiatiques, et ce dans tous les domaines possibles.
Ce réalisme algérien repose sur la nouvelle feuille de route du président de la République, qui a fait de l’économie la pierre angulaire de sa politique. Le président Tebboune a déjà, personnellement, effectué plusieurs déplacements dans des pays arabes et européens.
La révolution économique engagée par les hautes autorités algériennes exige cette ouverture et cette diversification. Car l’objectif suprême est de permettre au pays, et de manière concrète, de ne plus dépendre des seules rentrées des hydrocarbures. Une nouvelle direction qui commence déjà à donner ses fruits et à se matérialiser sur le terrain, puisque l’année passée déjà, le pays a pu exporter plus de 5 milliards de dollars hors hydrocarbures et compte exporter plus de sept milliards cette année. Un exploit appelé à prendre plus d’ampleur les prochaines années, et qui à terme, permettra au pays de se libérer graduellement de sa dépendance aux hydrocarbures. Et il faut convenir que ce n’est pas là une mince affaire, au regard de toutes les hésitations et les dérives anciennes qui ont fait de l’Algérie un pays rentier incapable d’exploiter comme il se doit ses immenses potentialités humaines et matérielles.
Mais les choses sont en train de changer, et dans la bonne direction, car la seule valeur qui vaille présentement pour tout peuple c’est la valeur du travail que nous avons malheureusement ignorée pendant de longues années.
Une situation qui nous a grandement coûté dans les années quatre-vingt, avec la chute des prix du pétrole et les terribles conséquences qui en ont découlées. Une situation qui s’est répétée aussi en 2014 et pour les mêmes raisons. Mais aujourd’hui, et désormais un vent nouveau est en train de souffler sur le pays où toute la société semble être engagée, notamment les jeunes, qui croient aujourd’hui le changement possible, et montrent une mobilisation qui fait chaud au cœur et qui annonce des lendemains meilleurs pour un pays qui est en train de changer comme jamais auparavant.
Par Abdelmadjid Blidi

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