Oran Aujourd'hui

2ème tranche du projet du 5éme périphérique : en attente de lancement depuis bientôt dix ans !

Depuis le gel en 2014 de la 2ème tranche de cette rocade Est-Ouest la plus excentrée qui ceinture les agglomérations du Grand-Oran, bon nombre de commentateurs avisés se demandent souvent pourquoi avoir lancé ce grand projet d’infrastructures routière pour le finir à moitié, sans avoir réussi au final à concrétiser les objectifs escomptés en matière de transport de mobilité intercommunale et d’équilibre territorial entre les zones Est et Ouest du territoire de la région oranaise.
Cette 2ème tranche du projet du 5ème boulevard périphérique, devant relier El-Kerma, au Sud de la ville d’Oran, à Misserghine à l’ouest, semble pourtant indispensable au parachèvement de cette rocade autoroutière tant attendue par les usagers venant de l’Ouest du territoire et voulant entrer à Oran à partir d’une bretelle qui leur convient le mieux au long de cette 5éme rocade.
Il ne faut pas être expert en aménagement du territoire pour se rendre compte de la grande utilité du projet du 5ème boulevard périphérique, une fois achevé dans les normes requises.
Malheureusement ce tronçon manquant sur une distance de 14 km, allant de l’intersection de la RN4 avec l’Autoroute Est-Ouest au niveau du marché de gros de fruits et légumes, jusqu’à la sortie de Misserghine par la RN2, empêche encore à ce jour, depuis déjà 10 ans, d’assurer une grande efficacité et rentabilité de cet ouvrage permettant non seulement un équilibrage territorial du Grand-Oran mais aussi un meilleur désenclavement et un essor économique et commercial pour toutes les communes concernées.
Une infrastructure routière qui permet aussi de désengorger la circulation routière sur le réseau central, côté mer, de la ville. Ce projet de 5éme périphérique, souvent cité élogieusement dans les bilans et les programmes de réalisation, reste donc inachevé suite au gel de son deuxième et dernier tronçon.
Il y a un an, presque jour pour jour, lors d’une visite de travail à Oran, le ministre des Travaux Publics et des Infrastructures de base avait clairement laissé entendre que cette 2ème tranche du 5ème boulevard périphérique allait bénéficier très rapidement «d’un dégel financier» car «l’accord de principe du Premier ministère était acquis». Cependant, l’étude du tracé autoroutier de ce tronçon de 14 km entre El-Kerma et Misserghine, semble encore connaître quelques embûches et contraintes à lever liées notamment au proche passage du tronçon autoroutier près de la Grande Sebkha d’Oran et du périmètre de sécurité de l’Aéroport international Ahmed Ben Bella.
Mais pourquoi, affirment des mauvaises langues, ne pas avoir étudié et résolu ces contraintes avant même le lancement de ce projet de rocade autoroutière devant relier d’Est à l’Ouest toutes les zones périphériques autour du grand Oran ?

Par S.Benali

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