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Saison estivale 2025 : l’heure des bilans et des nouvelles perspectives

Évoquant la saison estivale 2025 en voie d’achèvement à Aïn el Türck, notre confrère à Ouest Tribune relève des avancées notables, mais également des «défis persistants» devant être étudiés et pris en charge, notamment en matière de gestion et d’amélioration du cadre d’accueil des estivants.

Malgré les efforts notables engagés dans le domaine de l’hygiène et de l’entretien des plages, bon nombre d’observateurs ont relevé ici et là des carences et insuffisances dans différents domaines de gestion de la saison estivale.

Pour bon nombre de commentateurs, la seule grande «réussite» à applaudir cette années serait la grande amélioration de la situation des approvisionnements en eau potable grâce à la mise en service de la station de dessalement de Cap blanc.

Contrairement aux années précédentes, les coupures d’eau intempestives ont été nettement moins fréquentes, atténuant sensiblement les désagréments des habitants et des vacanciers en cette période estivale.

On sait en effet, comme l’a souligné notre confrère, que les saisons estivales sur le littoral oranais étaient trop souvent ternies par les pénuries d’eau potable.

néanmoins, à Ain El Türck comme dans d’autres daïras et communes dites balnéaires, l’horizon de la rigueur et de la modernité dans la gestion et le fonctionnement des sites balnéaires demeure encore assombri par des lacunes et des paradoxes devenus presque irréductibles.

Les saisies au quotidien de tables, chaises et parasols installés illégalement sur la plage par des énergumènes défiant les règles et l’autorité de l’Etat, ne semblent pas encore suffire à éradiquer le phénomène.

beaucoup estiment qu’il serait temps de verbaliser et de sanctionner plus sévèrement les contrevenants tout en menant des actions préventives de sensibilisation et de formation à la culture citoyenne.

parmi les «points noirs» persistants dénoncés sur les réseaux sociaux figurent encore les ruissellements d’eau usée vers la mer, les espaces publics squattés, les déchets et détritus non ramassés et les comportements indécents de certains groupes de jeunes sur la plage au milieu des estivants, certes moins visibles que les années précédentes.

Certains pères de familles au revenu modeste préfèrent encore débourser plus d’un millier de dinars pour se rendre sur une plage à accès payant pour faire profiter tranquillement leurs enfants de la mer et du soleil.

Même les anciens campings qui existaient en nombre à Aïn el Türck ont disparu, indique encore notre confrère qui pointe du doigt à juste titre le recul de l’offre touristique dans la région.

Mais on sait que le «camping familial» organisé ne peut se développer que s’il est soutenu par une forte culture du respect de la nature et de l’environnement.

Mais surtout des règles élémentaires du savoir vivre ensemble sur un site agréable bien aménagé.

il se trouve que beaucoup reste encore à faire pour pouvoir changer ou éradiquer, des mentalités et des comportements indignes des ambitions collectives au progrès et à la modernité.

Y compris en matière de gestion et de suivi de projets et opérations programmées ou lancés dans le cadre du développement et de la promotion du tourisme dans les communes concernées.

Par S.Benali

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