Oran Aujourd'hui

Une année 2024 lourde en promesses et en engagements

Selon les annonces et le discours officiel des responsables locaux, l’année 2024 qui vient de débuter sera peut-être celle du lancement ou de la livraison de tous les grands projets en attente ou en cours d’achèvement. On peut notamment citer l’aménagement et la réhabilitation de la zone humide de Dhaya Morsli, avec en prime un projet de réalisation d’un «village scientifique» dédié aux universités et annoncé par le wali d’Oran.
Selon les mêmes sources locales, 2024, sera aussi l’année de la relance de l’activité de l’usine Renault de Oued Tlelat suite à la visite effectuée sur le site par les responsables locaux accompagnés par le Consul Général de France à Oran. Très attendue par les Oranais, la station de dessalement de l’eau de mer de Cap Blanc est également l’un des grands projets annoncés pour le dernier trimestre de 2024 et qui permettra d’atténuer quelque peu le déficit en eau potable dans les robinets. Là encore le wali avait annoncé que les travaux de génie civil étaient achevés à 100 % et qu’il ne restait plus que les travaux d’installation des équipements dont le taux d’avancement se situe, selon le wali d’Oran, entre 60 et 70%.
Le premier responsable local avait affirmé que ce projet d’usine de dessalement de l’eau de mer de Cap Blanc devrait être réceptionné à la fin de l’année 2024, conformément aux délais fixés. L’année 2024 sera peut-être aussi l’année de l’achèvement du premier tronçon du projet de pénétrante reliant le port d’Oran à l’autoroute est-ouest. Un grand projet en attente depuis plus de dix ans, qui a fait couler beaucoup d’encre et surtout beaucoup d’argent, au gré de plusieurs réévaluations financières induites par un manque de maîtrise et de maturation dans les études. Bien d’autres annonces ont été lancées par les autorités locales, faisant de l’année 2024 une échéance vitale pour le lancement et la concrétisation des opérations inscrites au développement local.
La réhabilitation du siège de l’Hôtel de ville, l’aménagement de la tour du Châteauneuf en locaux communaux, la prise en charge effective de certains monuments historiques comme la Mosquée du Pacha et le Palais du Bey abandonnés depuis quarante ans, ainsi qu’une nouvelle phase de réhabilitation des grandes artères et des trottoirs de la ville d’Oran. Une opération, ayant pour objectif nous dit-on, d’améliorer le cadre de vie des citoyens de la capitale de l’Ouest algérien.
Le wali avait annoncé en effet que le gouvernement avait procédé récemment au dégel de différents projets, dont ceux de la trémie de la pépinière et la réhabilitation de 135 immeubles à la commune d’Oran. 2024 est ainsi lourde en promesses et en engagements. Mais aussi en inquiétudes et en incertitudes forgées par la longue histoire des échecs et des retards cumulés depuis des décennies dans une totale impunité. Ainsi va Oran.
Par S.Benali

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