
La rentrée parlementaire 2025-2026 a eu lieu hier : Boughali et Nasri donnent le coup d’envoi
Les deux premiers responsables, de l’APN et du Conseil de la nation, ont procédé à l’ouverture d’une nouvelle session parlementaire qui promet d’être riche en activités législatives, notamment, en raison de quelques grandes lois attendues.
Le parlement, avec ses deux chambres, a inauguré hier la cession parlementaire pour l’exercice 2025-2026. Une année politique par excellence, puisqu’elle abritera deux élections majeures que sont les législatives et les locales. Mais hier, l’instant n’était pas encore aux calculs politiques, mais aux retrouvailles entre députés et sénateurs. Dans la matinée, c’était à l’Assemblée populaire nationale (APN) d’ouvrir sa session parlementaire ordinaire, lors d’une séance plénière présidée par son président, Brahim Boughali. Cette cérémonie d’ouverture s’est tenue en présence de plusieurs personnalités, dont le président du Conseil de la nation, Azouz Nasri, la présidente de la Cour constitutionnelle, Mme Leïla Aslaoui, ainsi que du Premier ministre, Sifi Ghrieb, et d’autres membres du gouvernement.
Dans son discours, M. Boughali a déclaré que l’APN «continuera à assumer ses fonctions jusqu’à la fin du mandat législatif avec la même résolution et détermination, en laissant une empreinte de plus qui consacre des pratiques et des traditions parlementaires développées». Il a également souligné que la 9e législature représentait «une étape charnière en termes de réalisations et d’adaptation aux réformes profondes engagées par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune». M. Boughali s’est félicité du «rôle important» joué par l’APN au cours de cette législature, notamment en ce qui concerne l’adaptation aux réformes à travers l’examen, le débat et le vote de projets de lois «fondamentaux ayant contribué au renforcement de la gouvernance et à l’ancrage de l’Etat de droit, en sus de soutenir l’économie nationale, de diversifier ses sources de revenus, de développer le système éducatif et universitaire et d’améliorer le cadre social du citoyen».
Il a également mentionné que l’APN a su renforcer son rôle grâce à la numérisation de plusieurs opérations et à l’adoption de techniques modernes «qui auront un impact important sur le développement de l’action législative et de contrôle». Enfin, il a évoqué les défis relevés «avec sagesse et persévérance, grâce à la conjugaison des efforts de tous, gouvernement, députés et institutions».
Quant à la Chambre haute du Parlement, le Conseil de la nation, son président, Azouz Nasri, a emboîté le pas à son collègue de l’ANP, lors d’une cérémonie qui s’est déroulée en présence de M. Brahim Boughali, président de l’APN, de Mme Leïla Aslaoui, présidente de la Cour constitutionnelle, de M. Sifi Ghrieb, Premier ministre, et de membres du gouvernement. M. Nasri a commencé son allocution en félicitant M. Sifi Ghrieb pour la confiance accordée par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, en le nommant Premier ministre. Il a souligné l’engagement du Conseil à «consacrer la voie de la concertation, de la coopération, de la cohésion et de la complémentarité institutionnelle» pour relever les défis au service du peuple algérien.
Il a également rappelé que l’ouverture de cette session parlementaire intervient après le «succès remarquable» de l’Algérie qui a récemment accueilli la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025). M. Nasri a qualifié cet événement de «manifestation économique d’une grande importance», affirmant que l’Algérie, troisième puissance économique en Afrique, a voulu, sous la direction du président de la République, réaffirmer son engagement à promouvoir l’intégration économique africaine et à renforcer la place de l’Afrique dans le système économique mondial.
Nadera Belkacemi