Une année pas comme les autres
L’Algérie est à quatre jours de la nouvelle année 2026. Les Algériens l’abordent avec optimisme, voire même avec enthousiasme au regard de ce que 2025 leur a révélé comme événements et actes positifs. On peut effectivement désapprouver telle ou telle autre chose, mais il serait injuste d’affirmer que le pays a fait du surplace ou encore régressé. Retenons que des millions de foyers ont bénéficié du giga programme de dessalement de l’eau de mer. Après les inaugurations récentes d’usines à Oran, Boumerdès, Tipasa et El Tarf, le Président Tebboune a clairement positionné le dessalement comme une clé de voûte du développement territorial. Et ce qui a été réalisé n’est qu’une partie de l’ensemble. Cinq à six nouveaux projets, chacun d’une capacité substantielle, seront lancés en 2026. On ne peut pas ignorer cette éclatante victoire.
Dans le même souffle, le renforcement du réseau ferroviaire a marqué l’année 2025. Les lignes minières, mais également de transports de voyageurs ont été réalisées sur des centaines de kilomètres. Beaucoup de gares ont été réalisées et l’on parle de la réception de nombreuses locomotives. Comme pour le dessalement, le développement du transport ferroviaire se poursuivra. De grands chantiers laissent entendre une décennie 2025-2030 où le rail sera au cœur d’un réseau plus dense et plus moderne.
Sur le volet logement, l’ampleur des objectifs est saisissante. la Loi des Finance 2026, tel qu’énoncée en novembre 2025, prévoit la réalisation de 360 000 logements toutes formules confondues, avec une combinaison d’AADL, de logements promotionnels aidés, de LPL et de logements ruraux, des montants budgétaires importants et une feuille de route visant, à moyen terme, près d’un million de logements annuels selon les segments et les pôles urbains.
Parallèlement, l’amélioration du pouvoir d’achat et le contrôle de l’inflation constituent l’autre fil rouge. En 2025, les signaux publiés indiquent une inflation contenue, autour de 1,7% fin octobre selon L’Express DZ, et une dynamique des salaires et pensions qui a été au centre des discours officiels ces derniers mois. Les hausses de salaires et les pensions de retraites, accompagnées d’un cadre macroéconomique visant à stabiliser les prix, ont alimenté une amélioration ressentie du pouvoir d’achat pour des millions d’agents publics et de retraités, même si les mécanismes restent dépendants des taux d’investissement et des pressions extérieures.
Cela n’empêche pas que sur tous les dossiers le chemin reste long, ponctué d’épreuves, mais l’année 2025 a acté une accélération tangible des investissements structurants. Ce mélange de projets ambitieux et de mesures sociales a réussi à créer et soutenir une croissance plus inclusive, dans un pays où les enjeux hydriques, énergétiques et urbains restent au cœur des préoccupations quotidiennes. L’année 2025 est loin d’être négative.
Par Nabil.G