L’APC d’Arzew prévoit de lancer prochainement un projet d’aménagement de l’Oued Gourine.
Cet aménagement sera réalisé tout au long de cette rivière sur une tranche s’étendant sur 1, 5 kilomètre. Ce projet a été demandé depuis plusieurs années par les associations notamment celles activant dans le domaine de l’environnement.
L’aménagement répond à un double objectif se déclinant tant sur le plan urbanistique qu’écologique.
Sur le même plan environnemental, cette municipalité côtière a également lancé un projet de réhabilitation et de renforcement du réseau d’assainissement à travers la commune et qui assiste à une urbanisation effrénée.
De nombreux quartiers d’Arzew ont bénéficié de la réhabilitation du leur réseau d’assainissement.
Ces zones urbaines souffraient depuis de nombreuses années du problème des eaux usées.
Dans cette commune, les atteintes à l’environnement sont légion.
Les eaux usées se déversent dans l’Oued Mouhguen qu’elles polluent, à partir de la localité El Guessibat à la limite de la commune de Sidi Benyebka.
Une catastrophe environnementale incommensurable.
Plusieurs quartiers dont notamment Haï Gourine et la cité populaire Ahmed Zabana située sur les hauteurs de la ville d’Arzew, souffrent du problème de l’évacuation des eaux usées.
L’actuel réseau est complètement obsolète et défectueux.
La situation est particulièrement délicate à travers les constructions illicites qui ne sont pas reliées au réseau d’assainissement.
Depuis une dizaine d’années, ces localités rurales souffrent du problème chronique de l’évacuation des eaux usées.
Les habitants ne cessent de réclamer une résolution définitive de ce problème.
Il est à rappeler que l’APC de Boutlélis vient de confier les travaux de réalisation à trois entreprises qui s’apprêtent à entamer les chantiers de réalisation d’un réseau d’assainissement dans plusieurs localités rurales.
Au total, un budget de plus de 28, 3 millions de dinars a été mobilisé pour mener à bien ces projets.
Ces projets visent à mettre fin à la problématique de l’absence de l’assainissement des eaux usées qui se pose avec acuité dans ces communes.
Un projet similaire a été lancé récemment à Hassi Mefsoukh, à l’Est de la wilaya d’Oran.
Le marché a été attribué à une société pour un budget de 9,3 millions de dinars et pour un délai de réalisation de deux mois et demi.
Les statistiques sur la prévalence des maladies à transmission hydrique (MTH) sont des signaux de l’impact inquiétant d’un défaut d’hygiène et d’assainissement dans les localités rurales.
Les ouvrages individuels d’évacuation des eaux usées sont dominants avec les fosses septiques qui mettent en danger les habitants.
Les conséquences sur l’environnement, le cadre de vie et la santé sont inquiétantes.
Imad.T