Automobile : le secteur connaîtra une dynamique au cours du 2e semestre 2024
Le secteur algérien de l’automobile devra connaître une réelle dynamique au cours du deuxième semestre de l’année 2024.
C’est ce qu’a indiqué, hier, le directeur de l’Intelligence économique au ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, président du secrétariat technique pour le suivi du dossier des véhicules, Mokdad Aggoune.
Lors de son passage sur les ondes de la chaîne Une de la Radio nationale, il a affirmé d’emblée qu’une « véritable reprise au sein du marché automobile en Algérie est attendue au cours du second semestre de cette année, compte tenu des mesures et facilités accordées par les pouvoirs publics aux opérateurs économiques dans les domaines de la production et de l’importation du secteur ».
Il a fait savoir que la tutelle a accordé, jusqu’à présent, 44 licences à des opérateurs qui remplissaient toutes les conditions, dont 33% pour les véhicules utilitaires et touristiques, 29% pour les propriétaires de vélos et 12% pour les tracteurs, remorques, bus et engins mobiles.
Il a indiqué que le ministère a également accordé 81 licences ayant un statut provisoire en attendant qu’elles remplissent les conditions pour leur accorder l’accréditation définitive.
M. Aggoune a affirmé dans ce cadre que 24 opérateurs sur 44 ont obtenu une licence d’importation auprès du ministère du Commerce connue sous le nom de licence de respect et de conformité aux conditions, respect et de conformité aux conditions.
Selon le même responsable, il est prévu que les 20 opérateurs restants obtiendront cette licence au cours de l’année 2024.
Il a rappelé dans ce cadre que les premières voitures importées sont arrivées sur le marché national depuis le mois de décembre dernier. Il s’agit, ajoute-t-il, des marques bien connues dont « Fiat », « Chery », « Opel », « JAC ».
Le même responsable a affirmé que l’arrivée en Algérie des véhicules de la marque « Geely », prévue pour le 4 janvier courant, a été reportée pour le mois de février prochain en raison des facteurs géopolitiques liés à la perturbation du commerce maritime en Mer Rouge.
À une question sur les longs délais de livraison des voitures, M. Aggoune a indiqué que l’État a fourni toutes les facilités aux concessionnaires en allouant une enveloppe financière d’une valeur de 1,9 milliard de dollars pour financer les opérations d’importation.
«Les 44 opérateurs étaient censés importer environ 180 000 voitures de différents modèles avant la fin décembre dernier », a-t-il ajouté.
L’invité de la Radio nationale a indiqué que les pouvoirs publics vont élaborer un rapport sur le retard dans la livraison des voitures d’autant plus que ce problème affecte directement la stabilité du marché automobile.
Il a indiqué enfin que les autorités œuvrent à faire baisser les prix en encourageant la production locale et en stimulant la concurrence entre les différents opérateurs du secteur.
Mohand S
