Benbouzid a mis en évidence l’efficacité de la politique adoptée qui «se reflète à travers les différents indicateurs». Il citera entre autres, la réduction de la mortalité et l’augmentation de l’espérance de vie. Un travail au quotidien qui passe notamment par «la protection de la mère et de l’enfant».
Même si son système de santé n’est pas à l’abri d’une mauvaise surprise, l’Algérie est en passe de réussir son pari par rapport à sa gestion de la pandémie du Covid-19. Il reste que cet épisode sanitaire inédit ne doit pas cacher la réalité d’un système de santé qu’il faut rénover pour plus d’efficacité. A ce propos, le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, a appelé jeudi depuis Le Caire, en Egypte, ses homologues arabes à intensifier les efforts pour s’adapter aux changements. M. Benbouzid a souligné que la pandémie de la Covid-19 «a touché tous les pays dont ceux développés, ce qui nous a poussés à l’adoption de méthodes et stratégies permettant de faire face à ses séquelles. Ces dernières ont permis une gestion efficace de la crise notamment en ce qui concerne les moyens de prévention, le traitement et le vaccin qui joue un rôle primordial face à la propagation du virus ». Le ministre de la Santé a tenu à souligner que «la pandémie de Coronavirus nous pousse à nous adapter et à adopter de nouvelles méthodes de gestion, de formation et de traitement, en relançant les démarches prospectives, en menant des études approfondies et en formulant des initiatives visant à améliorer les capacités et à les utiliser au mieux, pour une meilleure maîtrise des urgences, des épidémies et des crises».
Affirmant que «l’Algérie accordait un intérêt particulier au secteur de la Santé, que ce soit pour ce qui est des moyens consacrés ou de politique adoptée, conformément à ce qui a été consacré par la Constitution quant au droit du citoyen à l’accès aux soins et aux meilleurs services», M. Benbouzid a mis en évidence l’efficacité de la politique adoptée qui «se reflète à travers les différents indicateurs». Le ministre citera entre autres, la réduction de la mortalité et l’augmentation de l’espérance de vie. Un travail au quotidien qui passe notamment par «la protection de la mère et de l’enfant». En cela, les capacités de l’Algérie, insiste M.Benbouzid, «ont été renforcées par un réseau important d’établissements sanitaires, que ce soit de proximité ou hospitalier moderne». Il soulignera l’importance que notre pays accorde au titre de son système sanitaire, «à l’élément humain qui a été multiplié à travers le territoire national, ce qui a permis d’élargir les consultations et la prise en charge des malades». Un aspect déterminant dans la prise en charge des populations de tout âge et de toutes conditions.
Concernant la proposition de l’Algérie relative à la création de l’organisation arabe de la santé, il a souligné, «l’impératif de créer cette organisation notamment après la pandémie du covid-19 qui n’a épargné personne». Pour le ministre de la Santé, «l’Algérie œuvrera à la concrétisation de cette proposition aux côtés des pays membres de ce conseil». Pour ce faire, le ministre a formulé le vœu de l’introduire dans les résolutions et les recommandations sanctionnant cette session. Au terme de son allocution, le ministre a salué la lutte et les sacrifices des professionnels du secteur de la santé, souhaitant le succès des travaux de cette session.
Anissa Mesdouf