CHU d’Oran – Santé mentale : «Mieux comprendre pour mieux traiter»
Les services des urgences en psychiatrie du Centre Hospitalier Universitaire d’Oran ont organisé, hier, une journée de formation placée sous le thème « Dépression: de la détection à la prise en charge intégrale». Cette initiative s’inscrit dans le cadre du renforcement des compétences professionnelles et de l’amélioration des pratiques dans le domaine de la santé mentale.
Destinée aux professionnels de santé, cette rencontre scientifique vise à approfondir la compréhension du trouble dépressif, à identifier ses manifestations et à promouvoir une prise en charge globale et adaptée. La journée a été rythmée par des conférences et ateliers animés par des spécialistes du CHU d’Oran ainsi que par des experts venus d’autres institutions de santé, offrant ainsi une vision pluridisciplinaire et actualisée des enjeux liés à la dépression. Le programme comprend des séances scientifiques, des discussions interactives et des espaces de partage d’expériences entre médecins, psychologues et personnels paramédicaux. Les participants ont également accès à des stands de sensibilisation, proposant des informations fiables sur la dépression, ses mécanismes et les stratégies de soutien et de traitement adaptées. Selon les organisateurs, cette initiative s’inscrit dans la politique de formation continue et de promotion des bonnes pratiques professionnelles dans le secteur de la santé mentale. « Il est essentiel que les intervenants disposent d’outils actualisés pour détecter précocement la dépression et mettre en place une prise en charge intégrale, favorisant le bien-être des patients», expliquent-ils. La journée scientifique d’hier constitue ainsi un rendez-vous incontournable pour tous les professionnels soucieux de renforcer leurs compétences et de contribuer à une meilleure prise en charge des troubles psychiques.
Avec l’augmentation croissante des troubles psychiques à l’échelle nationale, ce type de formation continue apparaît comme un outil clé pour améliorer la qualité des soins, favoriser le dialogue entre différents corps de métier et diffuser les bonnes pratiques dans un domaine aussi sensible que celui de la santé mentale.
Nassim.H
