Oran

NICHÉE ENTRE CAP FALCON ET AÏN EL TURCK:
La Bretonne, une plage épargnée par le brouhaha estival d’Aïn El Turck

Fréquentée notamment par des riverains de l’Allée des Villas, ceux de sa parallèle le boulevard de la République et quelques habitués, la plage ‘’La Bretonne’, enclavée entre celles de Beau séjour et des Dunes, qui s’étend sur une zone rocheuse en grande partie , demeure l’unique lieu d’agrément, du cheflieu de la daïra d’Aïn El Turck, ayant été épargné par les solariums clandestins, synonyme de brouhaha et désagréments de la saison estivale .

Les nombreux récifs et rochers tapissant l’essentiel de sa superficie constituent la principale raison de cet heureux état de fait pour les adeptes de la tranquillité au bord de la mer. « La nature a bien fait les choses. C’est grâce à elle que nous pouvons goûter aux plaisirs que procure la mer dans un cadre agréable, loin de l’anarchie enfantée par les dénués de culture », ont fait remarquer des estivants, domiciliés dans les alentours immédiats du lieu en question, ayant été abordés à ce sujet par notre journal, avant de renchérir « ce n’est pas le cas dans les autres plages où règne un désordre sans pareil dont a accouché l’incivilité et sa fratrie et où les familles sont souvent confrontées à de véritables avanies, orchestrées par des personnes, étriquées d’esprit et ne jouissant nullement de mode de culture ».
Toujours est-il que le charme de cette plage est tiré d’une teinte turquoise, qui caractérise le pourtour miroitant des zones recouvertes de récifs sous l’eau, sous l’effet des rayons de soleil.
Un spectacle plaisant pour le regard du contemplatif et se différencie en termes harmonieux ‘’La Bretonne’’ aux autres plages de cette partie de la wilaya d’Oran. En dehors de la saison estivale, cette plage constitue également le lieu privilégié pour les mordus de la pêche à la ligne. Selon des petits pêcheurs habitués à ces lieux « vous ne risquez pas de retourner bredouille en raison d’une certaine abondance du poisson par rapport aux autres plages. Cela est directement lié au fait de la présence d’un tapis de récifs et de roches recouvrant une grande superficie de sable sous l’eau dans cette zone où le poisson préfère évoluer. Quelques années plus tôt, cette plage était d’ailleurs très peu ou pas fréquentée par les estivants ».
Notons dans ce contexte que le paysage de la plage de ‘’La Bretonne’’ ressemble à travers certaines facettes à celui du village côtier de Cap Blanc, niché dans une zone à cheval entre la délimitation de la frontière entre le territoire de la daïra de Boutlélis et celle d’Aïn El Turck, dépendant administrativement de la commune d’Aïn El Kerma, qui renferme d’énormes potentialités touristiques inexploitées. Ce village est en contradiction avec sa vocation maraîchère initiale et la grande majorité de ses habitants se nourrissent généralement des gains provenant de la vente de leurs produits de pêche.
En effet, les mêmes récifs à fleur, travail de la nature, sont répertoriés en grande partie dans ces deux plages, qui siéent beaucoup plus à la pêche à la ligne que la trempette. «C’est ce qu’on qualifie nous autres à ce propos de joindre l’utile à l’agréable » ont résumé philosophiquement nos interlocuteurs.
Rachid Boutlélis

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