Les entreprises algériennes sont appelées à mettre en œuvre plusieurs mesures pour que leurs produits deviennent compétitifs sur les marchés internationaux. Ces mesures ont été détaillées, hier, par le Directeur général de l’Organisme algérien d’accréditation (Algérac), Noureddine Boudissa.
Lors de son passage sur les ondes de la chaîne Une de la Radio nationale, il a affirmé que trois étapes sont nécessaires pour permettre aux marques algériennes de conquérir les marchés internationaux. »Il est impératif d’adopter 3 étapes fondamentales à l’avenir, à savoir : produire selon les normes internationales, assurer la sécurité alimentaire et contrôler les importations, et ce, afin de valoriser la marque « Made in Algeria » », a-t-il suggéré.
Il a affirmé dans ce cadre que l’organisme Algérac pourrait être reconnu comme institution d’accréditation au niveau international au mois de février prochain. « Cette reconnaissance constitue une démarche permettant d’accélérer la pénétration des marques algériennes sur les marchés internationaux dont Deglet Nour et l’huile d’olive », a-t-il ajouté. M. Boudissa a affirmé que son organisme est en attente de recevoir les listes de marques qui seront envoyées par les ministères de l’Agriculture, du Commerce et de l’Industrie.
Pour le même responsable, le développement d’une marque ne serait possible sans la conformité aux normes de qualité. Il a fait savoir que « la nouvelle loi sur l’investissement est devenue un facteur d’incitation qui permet de surmonter les retards ». « Respecter la pyramide de la qualité permettra de jouer le rôle attendu et d’accompagner le développement en Algérie », a-t-il ajouté, tout en plaidant à préparer « la base nécessaire » au produit algérien pour qu’il soit compétitif avec la conformité exigée en vue de répondre aux normes internationales.
M. Boudissa a proposé, par ailleurs, de définir un programme de travail quinquennal et de revoir de nombreux accords avec les Européens pour obtenir de meilleurs résultats, rappelant que « c’est la pyramide de la qualité qui protège et valorise les produits nationaux ». Il a aussi révélé l’existence de 135 organismes agréés en Algérie, soulignant que l’objectif est de porter le nombre de ces organismes à 240. Et d’ajouter : « Nous sommes impatients de concrétiser le projet Dar Al-Jawda et de le réceptionner dans les plus brefs délais ».
Pour ce qui est de l’importation des voitures de moins de 3 ans, le même responsable a estimé qu’il était temps de qualifier les laboratoires algériens pour qu’ils s’engagent dans une démarche de contrôle et d’accompagnement de la politique mécanique en Algérie.
Le DG d’Algérac a souligné, enfin, la disponibilité de son organisme pour l’adoption de la qualification et la mise en œuvre des pratiques de conformité et de qualité, faisant savoir également que l’opération d’accréditation des laboratoires d’énergies renouvelables a été lancée.
Mohand S
