Par plus de 39° à l’ombre, voire au-delà des 40 ° à l’heure du zénith, la mer est devenue le seul salut des citoyens, qui ont afflué en masse vers les plages de la corniche oranaise en ces jours caniculaires, jamais enregistrés en Oranie.
En effet, phénomène presque inédit, la hausse anormale de la température, a fait pratiquement fuir les familles de leurs domiciles, même si ces derniers sont équipés de climatiseurs pour les plus nantis. Le rush vers les plages de la daïra d’Aïn El Türck, dès les premières heures de la matinée, constitue la seule échappatoire d’une part, à l’ennui, parce qu’on ne peut demeurer cloîtrés à longueur de journée entre quatre murs et de l’autre, parce que la seule fraicheur supportable, ne peut se retrouver qu’en bord de mer, malgré la canicule.
D’ailleurs, les longs et incessants cortèges de voitures immatriculées d’Oran et des wilayas du territoire national qui empruntent en continu la route nationale menant vers Aïn El Türck et ses communes voisines, Bousfer et El Ançor, renseignent fortement du désir mais surtout de la nécessité d’échapper aux grandes chaleurs qui sévissent actuellement et contre lesquelles, les services météorologiques avertissent afin que les citoyens prennent leurs précautions pour se protéger des rayons de soleil et de la déshydratation. Certains médias ont rapporté des cas d’insolation et de dessèchement ayant touché particulièrement des personnes du troisième âge ou encore d’autres concernées par des maladies chroniques.
Les précautions d’usage sont d’ailleurs recommandées même en bord de mer où les coups de soleil sont fréquents, notamment chez les plus jeunes, signalent des membres d’associations. Un cas de brûlure au troisième degré a été signalé chez un enfant de 10 ans, en raison de la négligence de ses parents et ce, pour l’avoir laissé longtemps exposé au soleil, sans protection préalable. Ce genre de cas étant fréquents en pareille saison, il n’empêche que les estivants profitent allégrement des bienfaits de la mer, un plaisir qu’ils prolongent tard dans la soirée sur le sable.
Karim Bennacef
