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Cour pénale internationale : l’Algérie met la pression

Les plaintes liées aux crimes de l’occupation sioniste, doivent faire preuve «du même sérieux dans le traitement des dossiers liés aux violations enregistrées dans les territoires palestiniens occupés et aux charniers à Ghaza».

La Cour pénale internationale doit se pencher sur les violations dans les territoires palestiniens occupés et aux charniers dans la bande de Ghaza. Cette perspective qui mettra à nue les méthodes de l’entité sioniste en Palestine et éclairera mieux les souffrances du peuple palestinien, a été évoquée hier par la représentation diplomatique algérienne à l’Onu. Ainsi, l’Algérie a officiellement exprimé, hier, son souhait de voir le soutien apporté par les membres du Conseil de sécurité au travail de la Cour pénale internationale pour s’étendre à ces questions, précisément. Le représentant de l’Algérie au Conseil de sécurité a également appelé à traiter les procédures pénales loin de toute instrumentalisation politique. L’on sait, en effet, que le procureur général de la CPI est devant d’énormes pressions de pays occidentaux pour qu’il ne délivre pas de mandat d’arrêt contre le sinistre Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou. Il convient de souligner que l’Afrique du sud a introduit une demande en la matière auprès de la CPI.
Il convient de noter que la Mission permanente de l’Algérie auprès des Nations unies a souligné, lors d’une séance du Conseil de sécurité consacrée à la Libye, que l’Algérie condamne tous les crimes commis «quel qu’en soit l’auteur et quelle qu’en soit la victime», affirmant que «le principe de non-impunité constitue l’un des principes les plus importants sur lesquels s’appuie l’Algérie et doit être un guide pour la communauté internationale et la Cour pénale internationale face à tous les crimes commis dans notre monde».
La Mission algérienne a ajouté que le travail pénal est purement technique, «étant fondé sur des preuves et des arguments et ne doit pas être instrumentalisé afin de garantir son succès. L’Algérie appelle, ainsi, à traiter les procédures pénales loin de toute instrumentalisation politique». Les plaintes liées aux crimes de l’occupation sioniste, doivent faire preuve «du même sérieux dans le traitement des dossiers liés aux violations enregistrées dans les territoires palestiniens occupés et aux charniers à Ghaza».
Il s’agit, pour l’Algérie, d’une «nécessité inéluctable afin que la CPI prouve au monde entier qu’elle n’est pas un instrument entre les mains de certains membres de la communauté internationale, pour menacer qui ils veulent et quand ils veulent». Concernant la situation en Libye, l’Algérie réaffirme que «le soutien à la stabilité dans ce pays et à une solution politique inclusive pour sortir le pays de l’impasse, est la seule et unique voie pour garantir la justice et la souveraineté de la loi», a ajouté la Mission algérienne.
La mission a rappelé que ce qui se passe en Libye relève de la responsabilité commune de tous les membres de la communauté internationale (…), notant que «la poursuite de la circulation des armes impliquant plusieurs pays perpétue la crise et nourrit la violence dans tous les coins du pays».
Yahia Bourit

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