Avec l’entrée en production des investissements suspendus et en phase de création, ce sont plus de 100.000 emplois qui seront créés. Autant de postes qui constituaient un manque à gagner pour l’économie nationale.
L’opération déblocage des investissements initiée par le président de la République, a permis la relance de 589 projets d’investissement. Ces projets sont effectivement entrés en exploitation. Pas moins de 33.794 postes d’emploi ont été créés. Le bilan du ministère de l’Industrie qui fait état de ces chiffres, signale que la proportion de projets concrétisés et aujourd’hui opérationnels est de 70% des projets libérés par le comité national et les comités de wilayas chargés du suivi et de la levée des obstacles. En chiffre, cela donne 854 projets d’investissement jusqu’au 24 avril en cours. Lorsque tous ces investissements entreront en production, ils créeront plus de 51.000 emplois. Il faut savoir que les instances nationales et décentralisées ont traité 915 projets d’investissement achevés, mais dont l’exploitation a été freinée par la bureaucratie.
En valeur, l’initiative du Président a permis de libérer 538 milliards et 193 millions de DA, retient le document du ministère de l’Industrie. Concernant la nature de ces investissements, la même source note qu’ils sont répartis sur de nombreuses filières et les entreprises qui les sous-tendent sont de diverses tailles. Ainsi pour les PME, quelque 60% des entreprises ont créé entre 10 et 49 emplois. 20 % des projets sont dimensionnés pour 50 à 250 emplois. Quant au TPE, de 5 à 9 emplois, leur proportion représente 7% de la globalité. Enfin, il y a également dans le lot de grandes entreprises de plus de 250 emplois et qui n’ont représenté que 5% du total.
Par secteurs d’activité, une part non négligeable est revenue à l’industrie alimentaire qui a concerné 198 projets, soit 22% du total des projets. Le secteur de la Chimie-caoutchouc-plastique compte 149 projets, soit 16 % du total des projets concernés par la levée des obstacles, suivi par les Industries sidérurgiques, métalliques, mécaniques, électriques et électroniques (141 projets), les services (122 projets), les Matériaux de construction-Céramique-Verre (108 projets), le tourisme (75 projets) et les industries du Bois-Liège-Papier (48 projets), les industries pharmaceutiques (38 projets), les industries textiles (14 projets),
l’Agriculture-Pêche-Sylviculture (11 projets), la Santé (9 projets) et l’Énergie (deux projets), détaille le document du ministère de l’Industrie. Sur la répartition géographique de l’intervention des instances nationales et locales, on apprend qu’ils sont répartis sur toutes les wilayas du pays avec wilayas dès disparités en termes de nombre de projets débloqués.
Il faut savoir que le Comité national de levée des obstacles est présidé par le ministre de l’Industrie et composé des secrétaires généraux des ministères de l’Industrie, de l’Intérieur, de l’Agriculture, de l’Habitat, de l’Energie, des Finances, des Ressources en eau, de l’Environnement et du Tourisme.
Cela pour les projets finalisés. Concernant les projets d’investissement en suspens qui sont en cours de réalisation, il a été comptabilisé 746 projets, devant assurer 48.206 autres postes d’emploi. Généralement, les entraves les plus importantes qui se dressent face à ces investissements sont les actes d’urbanisme, les décisions d’octroi de concessions, le raccordement aux différents réseaux (gaz, eau, électricité…), le changement de dénomination sociale, le financement bancaire, l’aménagement des zones industrielles, les zones d’activité, l’exploitation illégale des terres agricoles, ainsi que les poursuites judiciaires.
Tout compte fait, avec l’entrée en production de ces investissements, ce sont plus de 100.000 emplois qui seront créés. Autant de postes qui constituaient un manque à gagner pour l’économie nationale.
Nadera Belkacemi