Oran Aujourd'hui

Des chantiers d’aménagement urbain à l’arrêt et abandonnés

Des chantiers d’aménagement urbain à l’arrêt et abandonnés Les habitants des cités 870 et 350 logements à Yaghmoracen, ont récemment lancé par le biais d’un journal de la presse locale, un énième appel au wali d’Oran, lui demandant d’intervenir pour mettre un terme à la dégradation de leur cadre de vie. Les habitants de ces cités affirment avoir sollicité, en vain, tous les services concernés, en premier lieu ceux de l’APC d’Oran, pour demander la reprise et l’achèvement des travaux d’un projet d’amélioration urbaine lancé il y a quelque temps dans leur cité puis malheureusement abandonné, laissant les lieux dans un décor de chantier. Il faut dire que ce genre de situation est loin d’être le lot de ces seules cités à Maraval, qui ont la chance d’avoir des habitants organisés en comité actif et dynamiques, engageant des actions pour attirer l’attention des pouvoirs publics sur leurs préoccupations. D’autres quartiers et cités d’habitat, notamment la cité des 1245 Lgts entre les HLM et l’USTO, souffrent depuis plus de six ans du même fléau causant la dégradation et la clochardisation du cadre de vie de vie collectif. Le chantier d’amélioration et d’aménagement urbain lancé à l’époque a été arrêté et abandonné par l’entreprise concernée, pour d’obscures raisons liées à un non paiement d’une première tranche de travaux ayant consisté au rafistolage des bordures de trottoirs et au décapage des allées. Certaines «mauvaises langues» locales parlent cependant de dérives dans l’attribution à un seul opérateur privé de presque tous les sites retenus pour des projets d’aménagements urbains à travers la ville d’Oran. Un opérateur, disent-ils, qui n’aurait ni l’envergure ni la capacité ni les moyens de prendre en charge l’ensemble de ces opérations. Fatalement, l’abandon du chantier ne pouvait au fil du temps qu’aggraver les désagréments et la laideur du décor urbain dans cette cité oubliée et marginalisée, malgré toutes les interventions et requêtes des habitants. Il est vrai que deux ou trois anciens walis avaient ordonné à des responsables de secteurs divers, dont la direction des travaux publics, celle du logement, et l’OPGI, de se rendre sur les lieux pour analyser et cerner toutes les lacunes constatées. Et surtout pour programmer des actions visant à restaurer et réhabiliter le cadre urbain dégradé. Mais après ces visites, datant déjà de plus de deux ans, rien n’a été enregistré par les habitants qui déplorent cette indifférence des pouvoirs publics ressentie comme une forme de mépris envers les citoyens. Jusqu’à quand ?
Par S.Benali

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