EDITO

Des indicateurs au vert

Le chemin est encore long, et personne ne peut dire le contraire. L’Algérie n’a pas encore définitivement rompu avec sa dépendance aux hydrocarbures. Mais il serait injuste et malhonnête de ne pas reconnaître que tous les efforts sont faits en ce sens. La volonté politique est bien présente pour doter le pays des mécanismes nécessaires pour amorcer le grand bouleversement dans son économie et concrétiser sa diversification.
Une batterie législative a été mise en place pour permettre aux investisseurs publics et privés de pouvoir mettre en œuvre leurs projets dans les meilleurs délais avec toutes les facilités nécessaires, pour lancer leur production et répondre aux besoins du marché national, en plus de grandes perspectives d’exportation vers l’Afrique, l’Europe et ailleurs. La machine est bien lancée et on peut dire, sans se tromper, que le point de non retour dans le développement du secteur économique a bel et bien été atteint.
Cette dynamique mise en place grâce à l’ambitieux programme du président de la République touche plusieurs secteurs économiques. En industrie, en agriculture, dans les services, dans le domaine pharmaceutique où celui des transports, l’Algérie a réalisé des progrès significatifs.
La résilience de l’économie algérienne est aujourd’hui une réalité tangible reconnue par plusieurs institutions internationales, qui sont connues pour leur rigueur et leur poids dans la notation et perspectives des économies mondiales, à l’image du FMI ou de la Banque mondiale. Cette dernière, dont l’économiste pour l’Algérie, Daniel Prinz, a indiqué que la maîtrise de l’inflation et les réalisations et performances de l’économie du pays dans les secteurs hors hydrocarbures constituent des «signaux encourageants» qui permettront de soutenir une croissance «plus vigoureuse, durable et diversifiée». Ainsi le rapport de la BM concernant la situation actuelle de notre pays, estime que l’économie algérienne a poursuivi son élan en 2025, avec une croissance de 4,1% au premier semestre et une expansion attendue de 3,8% sur l’ensemble de l’année.
Les secteurs hors hydrocarbures ont enregistré une croissance de 5,4%, tandis que l’inflation a reculé à 1,7% sur les neuf premiers mois, portée par la baisse des prix des denrées alimentaires et la performance du secteur agricole. Le même rapport de la BM indique que cette évolution positive sera maintenue pour les deux prochaines années, prévoyant une croissance économique de 3,5 % pour 2026 et 3,3% pour 2027, qualifiant cette croissance de «solide et soutenue par les secteurs hors hydrocarbures et la reprise de la production pétrolière et gazière”.
Des indicateurs au vert qui confirment que le pays a pris les bonnes décisions dans le domaine économique et instauré une base solide qui confirme un progrès soutenu d’année en année.

Par Abdelmadjid Blidi

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