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Des investissements, des exportations et des partenariats : la 4e IATF profite aux entreprises algériennes

Une intense activité économique ayant abouti à des accords ne représente, en réalité, qu’ une petite partie de ce qui se négocie à l’IATF. Il reste encore deux jours où l’on s’attend à des signatures d’importants contrats d’exportations, notamment.

Les prévisions d’investissements, d’exportations et de partenariats entre l’Algérie et les pays africains se concrétisent chaque jour depuis le lancement de l’IATF, jeudi dernier. De nombreux accords ont été signés entre des entreprises algériennes et leurs homologues à travers le continent. Hier, la dynamique a encore gagné en force avec la signature, par le groupe Sonatrach, d’un protocole d’entente avec la Compagnie nationale kényane de pétrole (NOC). Cet accord vise à approvisionner le marché kényan en gaz de pétrole liquéfié (GPL) et en produits pétroliers, ainsi qu’à réaliser des projets conjoints dans le domaine de l’exploration et de la production d’hydrocarbures.
Cet engagement s’inscrit dans le cadre du mémorandum d’entente signé entre les gouvernements algérien et kenyan, visant à renforcer la coopération dans les secteurs du pétrole, du gaz et de l’énergie. Il marque une avancée significative dans le partenariat énergétique entre les deux pays, tout en illustrant l’ambition de Sonatrach d’élargir ses activités à l’échelle continentale et de se positionner comme un acteur majeur du secteur énergétique, tant au niveau régional qu’international.
L’accord inclut également une étude de faisabilité pour établir une plateforme commerciale dédiée au GPL, aux produits pétroliers, aux lubrifiants et aux produits pétrochimiques, ainsi que le développement de l’utilisation du GPL comme carburant automobile et pour un usage domestique. En outre, des programmes de formation spécialisée seront offerts aux cadres de la compagnie kenyane, sous la supervision de Sonatrach.
Le PDG de Sonatrach a exprimé sa satisfaction quant à cet accord, soulignant qu’il bénéficiera à la fois à l’Algérie et au Kenya. Il a réaffirmé l’engagement du groupe en faveur de principes de coopération et de partenariats fructueux pour soutenir les objectifs de développement durable (ODD) en Afrique.
Par ailleurs, un accord d’une valeur de 300 millions de dollars a été signé dimanche au Palais des expositions des Pins maritimes, visant à fournir au Nigeria deux millions de terminaux de paiement électronique (TPE) dans le cadre de la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025), qui se déroule du 4 au 10 septembre à Alger.
Cet accord a été établi entre Inatel, l’industrie algérienne de la téléphonie, une filiale de l’Entreprise nationale des télécommunications (ENTC), et le partenaire chinois Morefun Electronic Technology. La signature a eu lieu sous la supervision du ministre de la Poste et des Télécommunications, Sid Ali Zerrouki, ainsi que du directeur général de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), Omar Rekkache.
Après la signature, M. Zerrouki a déclaré que cet accord s’inscrit dans le cadre du développement des entreprises nationales, encourageant la production locale et renforçant l’intégration économique ainsi que les échanges commerciaux intra-africains. Selon lui, cette initiative mettra en lumière la production algérienne dans le domaine des industries électroniques et créera davantage d’opportunités pour les opérateurs algériens sur les marchés africains. Outre ces accords, l’on retient deux autres important, concernant l’exportation de sept modèles différents de motos de la marque Sym en Tunisie et au Tchad.
Il y a lieu de signaler également une intention d’investissement de l’ordre de 2,5 milliards de dollars, exprimée par la société égyptienne Elsewedy Electric. Cette entreprise compte implanter en Algérie un complexe industriel comprenant le transfert de technologies et la formation de compétences locales.
Tous ces accords représentent une petite partie de ce qui se négocie à l’IATF. Il reste encore deux jours où l’on s’attend à des signatures d’importants contrats d’exportations, notamment.

Nadera Belkacemi

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