M. Zeghdar qui n’a pas caché sa satisfaction quant à l’utilité de cet important investissement, a estimé que cette usine «donnera un nouveau bond aux industries de l’électroménager, qui sont considérées comme l’une des branches industrielles les plus efficaces.
A Sétif où il était, hier, en visite d’inspection, le ministre de l’Industrie a procédé à l’inauguration d’une usine de production de moteurs électriques universels pour machines à laver. Cet investissement algéro-brésilien de 10 millions de dollars permettra de fournir l’ensemble des producteurs de lave-linges en Algérie et même exporter en Afrique, notamment. Cevital et son partenaire WEG, à l’origine de cette usine, permettent à l’industrie électroménager de porter l’intégration du segment machines à laver à 80 %, alors qu’il était de 61%. Cette initiative très réussie et susceptible d’accorder un véritable avantage à l’industrie électroménager nationale en termes de compétitivité à l’international est le fruit d’une joint-venture appelée « WEG Algeria Motors ». L’usine de Sétif , où travaille déjà quelque 100 employés, produira entre 1 et 1,2 million de moteurs électriques pour machines à laver par an. Un niveau de production susceptible de satisfaire la demande des opérateurs nationaux. Les données chiffrées du marché national permettent d’aller vers un excédent de production et donc une exportation de ces moteurs électriques. notamment vers les pays nord africains et les marchés environnants.
Il faut savoir que l’entreprise brésilienne est actuellement l’un des leaders mondiaux dans la production de moteurs électriques pour le domaine industriel. Il va sans dire donc que le partenariat conclu avec Cevital peut connaître une extension. On en n’est pas encore là, mais les observateurs qui notent que son projet à Sétif est le premier investissement brésilien en Algérie, estiment très probable d’autres projets industriels à l’avenir. En tout cas, celui inauguré hier par le ministre de l’Industrie, vient en droite ligne avec la stratégie de l’entreprise de s’implanter sur le continent africain et y devenir une référence de cette industrie.
M. Zeghdar qui n’a pas caché sa satisfaction quant à l’utilité de cet important investissement, a estimé que cette usine «donnera un nouveau bond aux industries de l’électroménager, qui sont considérées comme l’une des branches industrielles les plus efficaces, tant en termes de quantité, de qualité que de rentabilité». Il révèlera à ce propos que «la production couvre 83 % des besoins nationaux, ce qui a permis d’orienter une partie de la production vers les marchés étrangers.»
Le ministre a ajouté que «les efforts de l’Etat ont permis le développement de cette filière, en s’appuyant sur des partenariats étrangers qui ont une expérience dans le domaine de la technologie». Il y a lieu de souligner que la filière de l’électroménager national compte pas moins de 120 entreprises. Un parc industriel conséquent qui emploie pas moins de 30.000 travailleurs. C’est dire que l’investissement algéro-brésilien vient à point nommé pour donner plus de tonus à une filière en plein expansion. Le ministre retiendra également «l’émergence de pôles industriels pour les industries électroménagers et électroniques, tels que Sétif, Bordj Bou Arreridj et Sidi Bel Abbes.»
Anissa Mesdouf
