
Diplomatie : Attaf participe à la réunion du Comité ministériel du Mouvement des non-alignés sur la Palestine
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, M. Ahmed Attaf, a participé, jeudi à Kampala (Ouganda), à la réunion du Comité ministériel du Mouvement des non-alignés (MNA) sur la Palestine, qui se tient en marge des travaux de la 19e Réunion ministérielle du Mouvement.
Dans une allocution prononcée à cette occasion, le ministre d’Etat a souligné que «la première phase de l’accord de cessez-le-feu dans la bande de Ghaza, bien que constituant une avancée importante, doit encore être renforcée par une approche intégrée qui tienne compte des besoins urgents du peuple palestinien et qui crée, en même temps, les conditions d’une paix durable dans la région».
Dans ce cadre, M. Attaf a souligné que «le succès de cet accord dépend du plein respect de tous les engagements pris pour consolider le cessez-le-feu, assurer le retrait des forces israéliennes et garantir l’accès sans restriction aux aides humanitaires, et, plus important encore, l’accord de cessez-le-feu doit s’accompagner d’un processus politique sérieux et fiable accélérant l’établissement de l’Etat palestinien indépendant et souverain, comme solution juste, durable et définitive au conflit israélo-palestinien».
Dans le même contexte, le ministre d’Etat a soutenu que «le moment est venu pour la communauté internationale de reconnaître que l’établissement de cet Etat n’est pas seulement une nécessité pour répondre aux aspirations nationales palestiniennes légitimes, mais un impératif local, régional et mondial».
«Un impératif local pour mettre fin à huit décennies d’injustices subies par le peuple palestinien en raison de la persistance de l’occupation de ses terres et du déni de ses droits.
Un impératif régional pour mettre fin à la dangereuse spirale de l’escalade alimentée par les visées expansionnistes israéliennes incarnées dans le projet dit du +Grand Israël+.
Et enfin un impératif mondial pour préserver le droit international et la crédibilité des Nations Unies, et affirmer que nul n’est au-dessus des règles, des principes et des valeurs auxquels adhère l’ensemble de la communauté internationale», a expliqué M. Attaf.