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Enseignement supérieur : 732 startups enregistrées à l’université algérienne

Dans le contexte des multiples missions nouvellement attribuées à l’université algérienne, celle-ci semble connaître une transformation significative, passant d’un simple centre de formation pour le marché de l’emploi à une pépinière de création d’entreprises émergentes, alimentées directement par les startups qu’elle génère en son sein.

À ce jour, pas moins de 732 startups ont officiellement été enregistrées, répondant aux critères de sélection mondiaux, positionnant ainsi l’Algérie au deuxième rang africain, juste derrière le Nigeria. C’est ce qu’a révélé, hier, le docteur Boualem Tatah, chargé de mission auprès du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, lors de son intervention à l’émission « L’Invité de la Rédaction » sur la Chaîne III de la Radio Algérienne.
Ainsi, l’invité de la Radio a expliqué que pour effectuer ces changements, une commission nationale avait été mise en place, ayant déjà obtenu des résultats concrets en formant des formateurs et en mutualisant les actions entre plusieurs ministères, principalement avec celui de l’Économie de la Connaissance et des Startups. En d’autres termes, « nous ne sommes plus dans le schéma classique, mais dans une université ouverte sur son environnement, créant des emplois en son sein grâce à l’entrepreneuriat », a-t-il souligné. M. Tatah a également précisé que cette nouvelle orientation stratégique du secteur de l’enseignement supérieur vient concrétiser le 41e des 54 engagements du président de la République dans sa vision pour « une Algérie nouvelle ».
Citant des entités de recherche et développement, M. Tatah a fait savoir qu’il existe 1800 laboratoires de recherche, 47 unités de recherche, près de 70 équipes mixtes de recherche, une vingtaine de plateformes technologiques, 96 incubateurs, une vingtaine de laboratoires d’excellence, une trentaine de centres de recherche, trois agences thématiques de recherche, et huit plateaux d’analyses physicochimiques, entre autres. Il a ajouté que cela correspond à des dépenses de l’ordre de 35 milliards de dinars investis par l’État.

Noreddine Oumessaoud

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