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Exportations hors hydrocarbures : une réalité désormais palpable

La poussée généralisée de toutes les filières a amené le président Tebboune à affirmer «l’augmentation de la valeur des exportations hors hydrocarbures n’est plus qu’un simple slogan, mais une réalité palpable».

Dynamisées par un discours engagé du président de la République, les exportations hors hydrocarbures ont fait l’objet d’une série de décisions historiques qui ont permis d’inverser le paradigme économique de l’Algérie. En effet, tournée vers l’import qui bénéficiait d’une logistique qui lui était dédiée depuis plusieurs décennies, l’économie nationale a fait un tournant vers l’export sous la pression du président de la République qui disait la possibilité de l’Algérie d’améliorer considérablement sa balance commerciale. Le vœu du chef de l’Etat n’a pas tardé à se matérialiser quasi instantanément où en l’espace d’une seule année, les exportations hors hydrocarbures ont bondi de moins de 2 milliards de dollars à 5 milliards de dollars. La courbe n’a pas fléchi au contraire, puisque l’année dernière, il a été enregistré 7 milliards de dollars et l’on attend pour 2023 un chiffre avoisinant les 13 milliards de dollars.
Il convient de noter que ces performances ont été obtenues en période de récession économique mondiale. En 2020, on se souvient que la pandémie de la Covid-19 avait mis le monde entier à genou. Mais l’Algérie a tout de même vendu à l’étranger pour l’équivalent de 5 Mds Usd de biens produits localement, à la fin 2021. Les filières qui avaient été au rendez-vous étaient les produits alimentaires, agricoles et pétrochimiques, les matériaux de construction (céramique, ciment et fer), le plastique, le caoutchouc, le verre, le papier, les médicaments, le textile ainsi que les appareils électroménagers. Une large palette de produits qui démontre la richesse du tissu économique national.
L’année 2022, le président de la République a fixé la barre à 7 Mds Usd, tout en mettant cette même année sous le signe de l’économique. L’objectif consistait à insuffler une dynamique positive, après deux années marquées par l’impact de la crise sanitaire de la pandémie de Covid-19 sur l’économie mondiale. Les indicateurs plaidaient en faveur d’un bond économique et partant une hausse des exportations hors hydrocarbures. L’économie donnait déjà des signaux de croissance, grâce notamment à une reprise dans tous les secteurs. Plusieurs projets vitaux ont été lancés et d’autres débloqués par l’engagement du président de la République. Dans la foulée de cette dynamique, on a assisté à la promulgation de la nouvelle loi relative à l’investissement.
Cette poussée généralisée de toutes les filières a amené le Président Tebboune à affirmer que «l’augmentation de la valeur des exportations hors hydrocarbures n’est plus qu’un simple slogan, mais une réalité palpable». En effet, tout l’effort réalisé converge vers le commerce extérieur du pays dans le sens des exportations. De fait, l’année 2022 a été réellement marquée par une hausse record des exportations hors hydrocarbures, atteignant 7 Mds Usd à la fin de l’année. «Nous avons pu, pour la première fois, augmenter les exportations de 1,7 milliard de dollars en 2019 à 5 milliards de dollars en 2021 puis à 7 milliards de dollars en 2022, soit une hausse de 30% en glissement annuel», avait déclaré le Président Tebboune en janvier 2023, à l’ouverture des travaux de la réunion gouvernement-walis.
Cette démarche présidentielle qui a consisté à appuyer toutes les initiatives menant vers une confirmation du nouveau paradigme de l’économie nationale, tournée vers les exportations hydrocarbures, ont conduit à la confirmation des objectifs de plus en plus ambitieux. Le chef de l’Etat en a fait l’annonce lors de la rencontre périodique du président de la République avec la presse nationale en mai 2023. Ainsi, par la bouche du président Tebboune on a appris que les pouvoirs publics «se sont assignés l’objectif d’atteindre 13 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures au courant de cette année». Un objectif réitéré à Moscou. «Nous aspirons cette année à atteindre 13 milliards de dollars pour relancer la roue du développement», avait encore annoncé le chef de l’Etat.
Le Président savait et sait toujours d’ailleurs que les capacités productives de la machine économique nationale, la qualité de ses produits et les prix concurrentiels pratiqués, donne à l’Algérie la possibilité d’atteindre l’objectif tracé.
Nadera Belkacemi

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