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Festival international du film arabe d’Oran : diffusion de «Distance Zéro… de Ghaza à Oran»

L’événement tant attendu lors du festival international d’Oran Du film arabe s’est déroulé dans sa première partie lundi. Il s’agit de la diffusion de Distance Zéro : d’Oran à Gaza ».

Composé de 22 œuvres réalisées, filmées et produites à Ghaza pendant l’agression sioniste. Fin 2023, le réalisateur Rashid Masharawi parvient à fournir vingt caméras à des cinéastes vivant à Ghaza, alors que la parole de ses habitants n’est presque plus audible. Pour que l’histoire n’oublie pas leurs expériences et leurs points de vue, pour tenter d’entretenir le désir d’imaginer et de créer, le projet visait à produire un long métrage composé de courts films comme autant de visions sur la guerre en cours. Ces films montrent autant les talents artistiques que la vie quotidienne, les peurs, les rêves et les espoirs des Palestiniens de Ghaza. Le projet Ground Zero démontre qu’il est nécessaire d’avoir des traces de ce qui est vécu pour que la mémoire soit conservée, que l’histoire de l’occupation de la Palestine ne puisse être réécrite sans prendre en compte celle des Palestiniens et particulièrement ceux de Ghaza. Laoura Niklov, productrice du projet, a affirmé qu’il a permis aux jeunes cinéastes de Ghaza de s’exprimer.
Il n’est pas aisé d’imaginer un espace de création florissant et pourtant il existe.
Ghaza a ses talents artistiques, que rien ne doit arrêter de créer. Pour tout ce que l’art comporte de relation entre l’imaginaire et le réel, il est plus que jamais important de permettre aux artistes cinéastes de Ghaza de s’exprimer.
Rachid Masharaoui, réalisateur, a rappelé que la relation entre la Palestine et l’Algérie n’est plus à démontrer. La supervision de la mise en œuvre du projet a été confiée à un collectif de cinéastes arabes et internationaux travaillant en étroite collaboration avec les cinéastes ghazaouis. Cette équipe internationale a œuvré à faciliter le développement d’idées et a fourni des conseils artistiques afin de garantir la création de films de haute qualité ayant un attrait mondial. Saloum Damoum, réalisateur Palestinen, a affirmé que la diffusion du projet á Oran est spéciale. Il a affirmé qu’il y’avais beaucoup d’émotions dans la salle et même le commissaire du salon n’a pas retenu ces larmes. Ces courts métrages ont été produits par le fond Rashid Masharawi, qui a pour objectif d’être une force centrale, offrant une plateforme aux cinéastes et artistes locaux pour exprimer et partager leurs aspirations et leurs rêves avec la communauté internationale.
Fethi Mohamed

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